Monde
Une voiture a foncé mardi matin contre les barrières de sécurité devant le Parlement à Londres, faisant plusieurs blessés, une attaque prise en charge par la police anti-terroriste.
Le conducteur du véhicule a été sorti du véhicule par la police et arrêté.
"Même si nous gardons l'esprit ouvert, le commandement anti-terroriste de la [police métropolitaine] dirige l'enquête sur l'incident de Westminster", a twitté la police britannique.
Auparavant elle avait indiqué qu'"à 07H37 aujourd'hui [06H37 GMT], une voiture est entrée en collision avec les barrières devant le Parlement. Le conducteur a été arrêté par les policiers présents sur place. Plusieurs piétons ont été blessés". La police a ensuite précisé que la vie des blessés n'étaient pas en danger.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des policiers lourdement armés entourant le véhicule gris dont le conducteur a ensuite été sorti et emmené, menotté. Sur d'autres, on voit la police retenant l'homme, habillé d'un jean et d'une veste noire.
Une dizaine de voitures de police et au moins trois ambulances étaient stationnées près du Parlement, de même que des artificiers et des chiens policiers. La station de métro a été fermée.
"Ça avait l'air d'être un acte délibéré", a raconté une passante, Ewalina Ochab, interrogée par l'agence britannique Press Association. "Je marchais de l'autre côté de la rue, j'ai entendu du bruit et quelqu'un a crié. Je me suis retournée et j'ai vu une voiture grise roulant très vite près des barrières, peut-être même sur le trottoir", a-t-elle ajouté.
L'ensemble de la zone, survolée par un hélicoptère, a été bouclée par la police, a constaté une correspondante de l'AFP.
AFP / Daniel LEAL-OLIVAS Des membres de la police scientifique devant le Parlement britannique le 14 août 2018 après qu'une voiture a foncé dans la matinée contre les barrières de sécurité du bâtiment, faisant plusieurs blessés
"On se doutait qu'il y avait quelque chose de grave vu que c'était fermé. On a repensé à l'attentat de Londres qui était sur le pont de Westminster. Normalement ils avaient mis des barrières de protection", a raconté Emmanuel Guy, un touriste français de Cholet (ouest de la France), soulignant que cet évènement "remet" son "programme de visite en question".
Le Royaume-Uni a été frappé en 2017 par une vague d'attentats, dont quatre revendiqués par le groupe Etat islamique, qui ont fait au total 36 morts et 200 blessés. Le premier d'entre eux, le 22 mars, avait précisément été commis avec une voiture bélier sur le Westminster Bridge, qui mène au Parlement.
L'auteur de l'attentat, qui avait fait 5 morts, avait d'abord fauché des passants en montant sur le trottoir du pont avant de terminer sa course contre les grilles du parlement. Khalid Masood était ensuite descendu et avait pénétré dans l'enceinte du parlement où il avait poignardé à mort un policier avant d'être abattu.
Depuis, des barrières de sécurité en béton et en acier on été installées tout autour des grilles du parlement ainsi que sur les trottoirs menant au pont.
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Photo prise d'une vidéo de l'AFP TV montrant des policiers formant un cordon de sécurité sur Westminster Bridge, qui mène au Parlement britannique dans le centre de Londres, le 14 août 2018