Santé
La responsable du département paludisme du Fonds mondial et du Sanru, le docteur Fernandine a, d'entrée de jeu, fait savoir que le paludisme reste l'une des maladies parasitaires les plus répandues et la plus meurtrière dans le monde, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans qui représentent 86% des décès enregistrés.
A l'en croire, la région africaine compte à elle seule 80% des cas rapportés et 91% des décès dus au paludisme suivant le rapport mondial de 2012 et elle a signifié que par ordre d'importance, la RDC occupe le deuxième rang en termes de mortalité palustre dans le monde.
Selon le docteur Fernandine, depuis l'année 2012, avec le financement du Fonds mondial de lutte contre le VIH, le paludisme et la tuberculose, et en partenariat avec le ministère de la santé publique, les interventions du Sanru couvrent près de 35 millions d'habitants dont 6 300 000 femmes enceintes et 1400 000 enfants de moins de 5 ans repartis dans les onze provinces.
Ces interventions consistent donc en l'approvisionnement en moustiquaires pour protéger les familles contre les piqûres des moustiques qui transmettent la malaria et en médicaments contre le paludisme simple et grave pour réduire la mortalité liée à la malaria.
Le médecin congolais a insisté sur la sensibilisation des populations et des autorités sur toutes les mesures de salubrité dans nos parcelles et dans notre environnement.
A en croire ses propos, ces interventions contribueraient à la réduction du fardeau socioéconomique dû à cette pathologie, ainsi qu'à l'atteinte de l'objectif général que s'est assigné le pays dans son plan stratégique national, celui de réduire de moitié la morbidité et mortalité spécifiques à cette pathologie.
Selon l'oratrice, les leaders religieux sont appelés à encourager les femmes enceintes, à fréquenter la consultation prénatale (CPN) aux centres de santé afin de prévenir et de dépister les complications pendant la grossesse et lors de l'accouchement et ne prendre que les médicaments prescrits au centre de santé, pour protéger leur santé et celle du futur bébé.
Ils doivent également encourager les femmes allaitantes à fréquenter la consultation préscolaire (CPS) aux centres de santé pour recevoir la moustiquaire imprégnée d'insecticide à longue durée d'action, pour les protéger et protéger les enfants contre les piqûres des moustiques transmettant la malaria.
Enfin, d'encourager les parents d'aller toujours aux centres de santé, aux pharmacies, ou au site des soins pour s'approvisionner en médicaments de qualité.
Un échange très enrichissant a été ouvert entre leaders des églises et spécialistes du domaine de la santé pour de plus amples explications sur le danger que courent des milliers d'enfants avec le paludisme.
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