Affaire gestion des écoles ECC 44e CBFA à l'EPSP-Bandundu II : la hache de guerre est-elle définitivement enterrée après la décision du secrétaire général ?

La gestion des écoles de l'ECC 44e CBFA à l'EPSP-Bandundu II revient désormais à l'ECC 44e CBFA/Bandundu dirigée actuellement par le pasteur Mwanzala. Ainsi en a décidé le secrétaire général à l'EPSP après un examen minutieux de ce dossier qui a longtemps défrayé la chronique au Bandundu. Cette décision met définitivement fin à la brouille et aux multiples procès engagés par les parties Mwanzala et Mukoko qui se disputent depuis plusieurs années le contrôle de ces écoles et la présidence provinciale de l'ECC 44e CBFA.

Tous ceux qui ont eu à suivre de près ce dossier qui a divisé les frères de cette communauté au Bandundu pensent que cette décision est cette fois-ci la bonne. Et l'on suppose qu'on n'y reviendra plus au regard de plusieurs échanges de courriers et des centres de décisions qui se prenaient tantôt à Kinshasa tantôt au Bandundu, selon tous ceux qui suivent de près cette affaire.

Cette décision va également épargner les deux parties de nouveaux procès, des sit-in, des convocations de la police, etc. pour faire la lumière au sujet de la gestion de ces écoles par les camps Mwanzala et Mukoko.

Avis partagé, pensons-nous, par les bonzes de l'EPSP-Bandundu qui ne se sont pas faits prier dans leur accusé de réception à la correspondance du secrétaire général en couchant entre autres ces lignes : « Etant donné que ce dossier a fait trop couler d'encre, j'espère que c'est la dernière correspondance que nous traitons à ce propos… Sinon, je vous proposerai le retrait pur et simple du mandat de la gestion des écoles publiques de cette communauté conflictuelle… ». On peut donc imaginer à travers ces quelques mots, le ras-le bol et le ton dur camouflé des dirigeants de l'EPSP-Bandundu II fatigués certainement de traiter plusieurs fois ce dossier aux contours flous selon que l'on prend part pour tel ou tel responsable de cette communauté.

Transmettant d'autre part aux chefs de sous-divisions la décision du secrétaire général au sujet de cette clôture du dossier pour prise de connaissance et dispositions à prendre, Jean-Baptiste Minango, le directeur provincial de l'EPSP-Bandundu II contre-attaque de nouveau en conviant simplement les nouveaux dirigeants qui ont désormais la gestion de ces écoles à les maintenir et à gérer le personnel enseignant selon les instructions et les règles qui régissent le système éducatif du pays, selon ses propres termes.

Voilà comment se passent les choses de ce côté et l'on peut deviner que si la barque n'est pas bien menée, il se passera tout. Peut-on donc espérer que les démons de la division se sont éloignés véritablement de ces hommes de Dieu et leurs parrains et que plus personne ne reviendra à la charge pour revendiquer quoi que ce soit ? Plus personne encore ne jouera au sapeur pompier d'un côté et de l'autre au pyromane. En tout cas, ce sont là quelques interrogations parmi tant d'autres  que se posent plusieurs observateurs lorsqu'ils se souviennent du passé de ce dossier.

Le pasteur Mwanzala à qui revient la gestion de ces écoles et le révérend Mukoko sont désormais obligés de fumer le calumet de la paix et de laisser ces écoles cheminer sans entraves de leur part de quiconque pour le bien de la population de cette partie de la province. On n'a pas besoin des dirigeants où qu'ils se trouvent qui soufflent le chaud et le froid en même temps. Au crépuscule, ils plaident pour le retour de Mukoko ou Mwanzala et en pleine journée, ils crachent sur l'un d'eux et le soir ils brouillent définitivement les cartes au profit de leurs idées sombres et dans cette confusion, on ne sait qui doit diriger réellement ces écoles.

Le temps de réconcilier les deux parties et de les aider à se rapprocher est arrivé, ceci pour la gestion dans le calme de ces écoles.