Science & env.
Vingt-quatre heures après les accusations de la Société civile environnementale dénonçant la gestion « calamiteuse » des forêts de la République démocratique du Congo, la réaction des autorités du ministère de l’Environnement et du Développement durable ne s’est pas fait attendre.
Au cours d’un point de presse conjoint tenu le mercredi 5 septembre à Kinshasa, le secrétaire général à l’Environnement, Benjamin Toirambe Bamoninga et les membres du cabinet du ministre de tutelle, Amy Ambatobe, ont apporté quelques lumières sur les griefs retenus contre le patron de l'environnement national, notamment la révision clandestine du Code forestier.
Dans son speech, le secrétaire général à l’Environnement a indiqué qu’à ce jour, le processus de révision du Code forestier n’a pas effectivement débuté suite à l’attente des observations du conseil des ministres et celles des deux chambres du parlement avant l’examen de cette question au Parlement. Ce, après la réunion des experts du ministère de l’Environnement devant aboutir à la production d’un draft zéro de document de révision du Code forestier. Tout cela, à la demande expresse du président de la République de voir la loi portant Code forestier figurer parmi les lois sectorielles importantes à réviser en procédure d’urgence à la session parlementaire de septembre 2017.
« Le ministère de l’Environnement attend les observations pertinentes de ces institutions pour programmer le calendrier définitif de ce processus en impliquant toutes les parties prenantes, conformément à l’arrêté ministériel 009 du 26 mars 2015 portant mise en place du comité de validation et mesures d’application du Code forestier », a indiqué Benjamin Toirambe.
Concernant la question liée à la levée du moratoire, question à laquelle la Société civile déclare n’avoir pas été associée, le responsable de l’administration environnementale a affirmé le contraire. Benjamin Toirambe affirme que les acteurs de la société civile y ont été associés.
Quant à l’aménagement des concessions forestières, les collaborateurs du ministre de l’Environnement ont déclaré que cela se poursuit conformément à la loi.
Outre le lancement du processus de levée du moratoire et de la révision du Code forestier, affirme-t-on, le ministère de l’Environnement a également lancé le processus de sensibilisation des concessionnaires forestiers en vue de les rappeler sur l’échéance du 31 décembre 2018, relative aux engagements du gouvernement de la RDC vis-à-vis de l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale a commencé par une première étape à Kinshasa le 3 mai 2018, au cours d’une journée d’information des concessionnaires par le ministère de l’Environnement et développement durable.
Dans un communiqué de presse rendu public le 4 septembre, la Société civile avait déclaré, entre autres, que le cabinet du ministre ignore l’existence de l’administration, le substituant par son cabinet politique.
A cette accusation, le secrétaire général à l’Environnement dénonce une volonté de « mettre en étau les forêts de la RDC et par ricochet la souveraineté économique du pays, sous le prétexte de formalisme prétendu de la participation du public à la prise de décision, devenu un moyen pour bloquer l’Etat à agir ».
C’est avec un grand étonnement, s’est insurgé Benjamin Toirambe, que le ministère de l’Environnement constate que les organisations de la Société civile veulent à tout prix se substituer en l’Etat congolais en lui dictant tout, évaluant tout, et tout faire à sa place jusqu’à lui priver même de pouvoir…
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