Politique
Dans exactement 90 jours, la République démocratique du Congo devra élire un nouveau président de la République ainsi que de nouveaux députés nationaux et provinciaux.
Plus que trois mois nous séparent donc du 23 décembre 2018, une date qui restera gravée dans les annales de l'histoire politique du pays de Patrice-Emery Lumumba.
Avec 21 candidats président de la République, plus de 15 000 députés nationaux pour 500 sièges et plus de 19 000 pour 700 aux assemblées provinciales, la bataille s'annonce rude, une lutte sans merci.
Dans deux mois la campagne électorale !
Mais il faudra attendre jusqu'au 23 novembre, soit dans deux mois, pour lancer officiellement les "hostilités" avec la campagne électorale. Les candidats n'auront qu'un mois pour convaincre leurs électeurs de leur donner des voix et, par conséquent, leur accorder un nouveau mandat de cinq ans.
L'Opposition politique de la RDC hésite encore à s'engager véritablement dans ce processus, malgré que ses différents leaders se sont portés candidats à tous les niveaux.
Pour Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, "les élections doivent être inclusives, transparentes et apaisées". Ce qui n'est pas le cas, selon eux, car plusieurs d'entre eux sont exclus du processus par la mouvance présidentielle. Dans le lot, il y a Moïse Katumbi, Eugène Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo...
Ils poursuivent que ce processus n'est pas crédible surtout avec l'imposition de la machine à voter, qu'ils appellent "machine à tricher, un outil qui n'est consigné ni dans la loi électorale, encore moins dans le calendrier électoral du 5 novembre 2017. Ils exigent un consensus autour de cette machine.
D'ailleurs, quelques uns de ces opposants avancent déjà l'idée d'une nouvelle transition sans l'actuel chef de l'État, question de préparer de meilleures élections.
Des réunions se multiplient en dehors du pays pour lever définitivement une option pour tous les opposants à propos de cette course aux urnes.
Pour le Front Commun pour le Congo (FCC), "L'Opposition n'est pas prête à aller aux élections". Raison pour laquelle "elle multiplie des stratégies pour que ce rendez-vous soit reporté", dénonce un communicateur de la MP. "Nous sommes sûrs de notre candidat que le peuple va élire comme nouveau président le 23 décembre", poursuit-il. Quant à André-Alain Atundu, porte-parole de la MP, "avec ou sans machine à voter, nous sommes prêts à aller aux élections".
Du côté de la Ceni, "le train des élections a déjà quitté la gare", ne cesse de rappeler Jean-Pierre Kalamba, rapporteur de cette structure chargée d'organiser les élections. De son côté, son président, Corneille Nangaa, confirme "qu'il y aura bel et bien élections le 23 décembre", "avec la machine à voter".
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