Provinces
La coordination territoriale et urbaine de la société civile de Beni se dit préoccupée par la multiplicité des cas de tueries. Elle fait allusion aux cinq attaques dans la ville de Beni et huit dans le territoire du même nom au cours des deux derniers mois.
Selon la société civile, cette situation est loin d'être maîtrisée par les Forces armées de la RDC ainsi que par la Monusco. Selon elle, l'ennemi gagne du terrain en toute quiétude sous « un silence » coupable et honteux des autorités locales, nationales et internationales.
Des exigences fermes
En mémoire de toutes les personnes tuées lors de derniers massacres à Beni, les forces vives de la société civile ont décrété 5 journées de deuil dans la ville et dans le territoire de Beni à partir de ce lundi 24 septembre jusqu'au vendredi 29 septembre prochain.
Elles exigent la cessation des activités liées à la riposte contre la maladie à virus Ebola jusqu'au retour effectif de la paix, car, selon elles, « autant mieux mourir d'Ebola que d'être exterminé par les massacres ».
En outre, les forces vives exigent la suspension des activités dans tous les organismes internationaux, les organisations nationales et internationales y compris la Monusco.
Les grévistes annoncent qu'une équipe de suivi, composée notamment par la jeunesse, les étudiants ainsi que les motocyclistes fera le suivi pour les récalcitrants. La société civile décrète aussi la cessation des cours dans toutes les écoles pour ne pas exposer les élèves aux risques d'enlèvement. Elle exige également la démission de toutes les autorités locales.
Bien plus, la société civile a condamné le comportement « indigne » du major Irebu Bosenda de la Police Nationale Congolaise qui, selon elle, a lancé une bombe lacrymogène dans le bureau de la société civile qui y était en pleine réunion. Elle exige aussi la présence à Beni des ministres de l'Intérieur et de la Défense pour évaluer les opérations militaires avec la population.
Risque de tomber dans le piège de l'ennemi
La Majorité présidentielle de Beni, qui s'est réunie ce même lundi 24 septembre, redoute de "tomber dans le piège de l'ennemi" suite à ces actions de la société civile. Kizito Atsongya du PPRD indique que les doléances sont plutôt à adresser au chef d'état-major des FARDC et non faire subir une grève à la population qui traverse déjà une période difficile.
Notons que le chef d'état-major des FARDC, le lieutenant-général Célestin Mbala Munsense, est arrivé à Beni ce lundi 24. Son agenda n'est pas encore connu.
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