Femme
La journée internationale de la jeune fille célébrée chaque 11 octobre a été festoyée à Kikwit, province du Kwilu (sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC)), dans un contexte serein, un tempérament de la quiétude et sous le signe de l’éducation de la jeunesse pour un développement intégré et intégral du pays.
Organisée dans cette ville par l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM) en partenariat avec la Dynamique de la jeunesse féminine congolaise (DJFC), antenne de Kikwit, avec l’appui financier de Lily Lumeya, épouse du ministre nationale des Affaires foncières, cet événement a eu lieu jeudi 11 octobre 2018 dans la grande salle ‘’La Touraine Saint Martin’’, paroisse Saint François Xavier, dans la commune de Lukolela.
Plusieurs dizaines de jeunes filles issues des lycées, instituts ordinaires, instituts d’application ainsi que d’autres couches de la société civile ont rehaussé de leurs présences l’événement. Quelques femmes leaders, femmes candidates ; quelques hommes de bonne volonté y compris des autorités politico-administratives, militaires et des responsables des structures de la société civile y ont été présents.
Vue de l'auditoire ''Journée internationale de la fille''
Cette année, le monde a mis un accent particulier sur l’autonomisation de la jeune fille.
«Chaque jour qui passe, cette autonomie de la jeune fille est menacée. A cet effet, je tiens à dire particulièrement ceci : la préoccupation de l’Union congolaise des femmes des médias dans la promotion des droits des femmes et l’égalité des sexes est grandiose», a déclaré Chantal Kindundu, présidente provinciale de l’UCOFEM dans le Kwilu.
Kindundu a saisi cette occasion pour remercier l’auditoire pour l’intérêt accordé à la promotion de la jeune fille, et à Lily Lumeya pour son appui financier.
L’occasion a été propice afin que plusieurs enseignements pour l’éducation et l’épanouissement de la jeune fille aillent bon train. L’auditoire, quasiment opaque, a compris la problématique de la jeune fille face aux élections, les filières relatives à l’autonomisation de cette jeune fille, le cadre lié à l’éducation, à la culture, à la lutte contre la Sida, à la virginité et bien d’autres matières de nature à participer à l’épanouissement de la jeune fille.
Tout en présentant la Dynamique de la jeunesse féminine congolaise comme un ‘’Mouvement d’encadrement de la jeune fille de ce pays sans distinction de tribu, de religion’’, Justine Kakesa, présidente de cette structure à Kikwit et environs, a salué les efforts que sa structure conjugue depuis des années pour l’épanouissement de la jeune fille.
«C’est la septième fois que le monde célèbre cette journée. Promouvoir l’autonomisation de la jeune fille est un défi auquel toutes les filles du monde sont confrontées», a indiqué Lily Lumeya.
Elle a dénoncé le fait que la jeune fille est souvent victime de viol surtout dans des zones où il y a des conflits armés tout en invitant l’Etat congolais à bien encadrer ces jeunes.
La Commission électorale nationale indépendante, antenne de Kikwit, a profité cette occasion pour présenter l’usage de la ‘’Machine à Voter’’ et quelques élèves filles se sont entrainées.
Deux concours liés respectivement au processus électoral et à la composition d’une chanson faisant la promotion de la jeune fille ont été au rendez-vous.
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