Santé
La situation épidémiologique actuelle de la maladie à virus Ebola fait état de 216 cas de fièvre hémorragique signalés dont 181 confirmés et 35 probables. D'après le ministère de la santé, sur les 181 cas confirmés, 104 sont décédés et 57 sont guéris. Les autres sont hospitalisés dans les différents centres de traitement d’Ebola (CTE) installés.
L'on signale aussi 32 cas suspects qui sont en cours d’investigation. Deux nouveaux cas sont confirmés, dont 1 à Beni et 1 à Butembo. Deux autres nouvelles personnes guéries d'Ebola ont été sorties du centre de traitement de Beni.
De la surveillance de l’épidémie
Selon une note de la cellule de communication du ministère de la santé, publiée le mardi 16 octobre, tous les contacts identifiés autour des 2 cas confirmés de Tchomia (y compris ceux suivis à Bunia) sont sortis de leur période de suivi de 21 jours. Cela indiquerait que l’épidémie dans cette zone de santé a été parfaitement maîtrisée en près de 3 semaines. Le premier cas confirmé de Tchomia avait été notifié le 21 septembre 2018.
Il s’agit, indique la note, d’une nouvelle réussite pour les équipes de terrain qui, malgré le contexte sécuritaire, ont pu maîtriser 8 des 10 foyers de l’épidémie, dont l’épicentre de Mabalako, en moins de 4 semaines, après la notification du premier cas confirmé dans chacune de ces zones de santé. Cela confirme qu’une réponse médicale rapide (surveillance, centre d’isolement, vaccination) combinée à un engagement fort de la communauté est la méthode la plus efficace pour contenir rapidement une épidémie d’Ebola et limiter les pertes en vies humaines, explique la note.
Engagement communautaire
Le coordonnateur de la riposte, Dr Bathé Ndjoloko Tambwe, a félicité les habitants de Beni qui s’engagent de plus en plus aux côtés des équipes de la riposte. Depuis plusieurs semaines, un plus grand engagement de la communauté est observé. Plusieurs familles se sont présentées d’elles-mêmes au CTE lorsque l’un des leurs était malade. Même en cas de décès communautaire, c'est-à-dire, en dehors d’une structure de santé agréée, les familles font appel aux équipes d’urgence pour effectuer des prélèvements et procéder à un enterrement digne et sécurisé le cas échéant.
Un des cas confirmés rapportés ce jour a été identifié grâce au chauffeur de taxi-moto qui le transportait pour aller de Beni à Butembo. Lorsqu'il a été interpellé dans un parking de Beni, le chauffeur a remarqué que sa cliente présentait des signes suspects. Arrivé à un des points de sortie de la ville, le chauffeur a alors alerté les équipes de surveillance postées à cet endroit. Les équipes ont alors sensibilisé la cliente et l’ont convaincue de les accompagner au CTE de Beni pour être testée. Les résultats des examens se sont révélés positifs et elle a été admise au CTE.
Vaccination jusque dans des zones occupées
Par ailleurs, d'après cette note officielle du ministère de la santé, un cas confirmé d'Ebola a fui et s'est retrouvé dans une zone occupée par des miliciens Maï-Maï, inaccessible aux équipes de la riposte. Finalement, après de longues négociations, les miliciens ont accepté de laisser entrer l’équipe de la riposte sur leur territoire afin de se faire vacciner. Cela constitue une avancée remarquable dans l’engagement communautaire dans ces zones difficiles d’accès, ajoute ce document. Depuis le début de la vaccination, le 8 août 2018, 17.976 personnes se sont faits vacciner contre cette maladie.
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