Le mariage précoce : enfreint le droit à l’éducation des filles

Le mariage précoce enfreint le droit à l’enfance et à l’éducation, a soutenu jeudi Mme Marceline kasongo, éducatrice à la vie au Lycée Bolingani, dans la commune de kintambo,  au cours d’un entretien avec l’ACP.

De nombreuses filles, a fait savoir l’éducatrice,  sont mariées de force avant l’âge de 18 ans parce que considérées comme fardeau pour certains parents des pays en voie de développement qui pensent résoudre ainsi les problèmes de la pauvreté et créer des alliances stratégiques avec d’autres familles plus ou moins nanties.

  Cette pratique vole aux filles les meilleures perspectives d’avenir, renforce les inégalités  de sexe  dans la société,  entraine des risques liées à la grossesse,  au VIH, à la déscolarisation et élève le taux de la mortalité maternelle et infantile.

A cet effet, l’oratrice exhorte les parents et la communauté à lutter ensemble contre ce fléau, par des sensibilisations et des plaidoyers pour que les jeunes jouissent de tous leurs droits.