Politique
A un mois du début de la campagne électorale, aucun des 21 candidats à la présidentielle 2018 n’a levé un pan de voile sur les ressources financières qu’il entend investir dans cette bataille.
Pour de raisons de transparence, les prétendants à la gestion du pays et donneurs de leçons de la bonne gouvernance devraient pourtant prêcher par l’exemple en rivaliser d’ardeur pour se prêter à cet exercice. Hélas !
Si nombreux sont ceux qui ont avancé des chiffres, utopiques ou réalistes, sur leurs programmes de gouvernance, cet élan devrait s’étendre sur leurs trésors de guerre électorale respectifs.
Le peuple, particulièrement l’électorat congolais mérite de connaître les prévisions budgétaires de chaque candidat président de la République. Cela a l’avantage de lui permettre d’être fixé à propos de l’origine de fonds à investir, le coût global de leur campagne et peut-être les grandes rubriques d’affectation.
Il est vrai qu’aucune loi du pays ne l’exige. Mais, le principe de bonne gouvernance auquel les challengers ont souscrit demeure une obligation.
Cette manière de faire rassurerait au peuple que l’argent de campagne n’a pas été financé par un groupe d’intérêts économiques qui risquerait de prendre en otage le futur chef de l’État ; que les fonds investi n’ont pas été l’objet détournements ni obtenu des financements illicites.
Cette pratique aura certainement le mérite de lancer un signal fort attestant du sérieux du futur chef de l’État en matières de gestion financière, fût-elle privée dans le cas d’espèce. Cet acte crédibiliserait, sans nul doute, tout celui qui va le poser.
Quelques candidats présidents de la République, répondant aux questions de Zoom Eco à ce propos, ont promis de faire cet exercice. Mais il serait mieux que tous les 21 publient leurs budgets respectifs avant l’ouverture de la campagne électorale le 22 novembre 2018.
Ils n’ont aucune raison de ne pas le faire tant que le bon sens l’exige et que chacun dispose de son plan de campagne assorti des moyens tant matériels, humains que financiers pour leur réalisation.
Plus loin, des analystes économiques préconisent que la publication du budget de campagne des candidats présidents de la République soit revêtue d’une contrainte légale au regard des avantages évidents qu’elle présente.
Ils sont également d’avis que le financement des partis politiques devrait être effectivement mis en oeuvre. Autant que l’obligation légale imposée aux dirigeants de l’appareil étatique de déclarer leurs fortunes à l’entrée et à la sortie des fonctions.
Du président de la République aux mandataires publics en passant par les magistrats, députés, sénateurs, ministres, gouverneurs… tous devraient s’y soumettre sans faille, insistent-ils.
Quoi de plus normal que le successeur de Joseph Kabila au palais de la Nation prenne l’engagement ferme, avant d’être élu, pour porter cette réforme jusqu’au bout.
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