Société
De l’avis des organisations congolaises membres de la Fédération Internationale de Ligues de Droits de l’Homme, FIDH en sigle, dont l’ASADHO (Association Africaine de Défense de Droits de l’Homme) fait également partie, les préparatifs autour du processus électoral en cours en RDC portent à croire que très peu de conditions requises à l’organisation des scrutins du 23 décembre 2018 sont remplies !
En effet, commentant largement les entraves sciemment créées et mises en place afin d’empêcher la tenue effective des élections législative et présidentielle fixées au 23 décembre prochain, le collectif des organisations congolaises de défense de Droits de l’Homme affiliées à la FIDH attire l’attention sur le fait que les préparatifs de ces élections se déroulent déjà dans un climat extrêmement tendu et pouvant déboucher sur des remous politiques aux conséquences imprévisibles suite à l’exclusion d’un certain nombre de personnalités politiques de l’opposition représentant une frange importante de l’opinion nationale !
Outre le manque d’inclusivité de ces élections tel que cette source le souligne, ces élections suscitent de nombreuses interrogations, notamment en ce qui concerne leur fiabilité, le défi logistique que représente l’utilisation de fameuses machines et aux problèmes d’acheminement qui restent posés avec acuité près de deux mois avant ces élections !
A voir cette situation de plus, la République démocratique du Congo est en train de tanguer entre de très mauvaises élections à tenir le 23 décembre prochain et le report de celles-ci !
Maintenant que la RDC se trouve face à deux situations peu confortables quel serait le moindre mal à choisir entre l’acceptation de mauvaises élections malgré les remarques pertinentes des partis de l’opposition et des ONGDH membres de la Fédération Internationale de Ligues de Droits de l’Homme, FIDH en sigle et l’éventualité d’un report des scrutins à une nouvelle date à convenir ?
La question doit interpeller déjà la Commission électorale Nationale Indépendante (CENI) et surtout les dirigeants congolais. Surtout quand on sait que ces derniers continuent à rejeter à tort la logistique que la communauté internationale se dit disposée à offrir gracieusement à la CENI, en vue de la tenue des élections apaisées le 23 décembre 2018.
D’aucuns voient derrière cette attitude incompréhensible des autorités congolaises l’existence d’un agenda caché et des manœuvres dilatoires du pouvoir, en vue de prolonger le statu quo et permettre ainsi à Joseph Kabila de jouer aux prolongations.
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