Politique
Candidat à la présidentielle du 23 décembre, Charles Luntadila Diavena voit de mauvais œil les tensions qui couvent présentement dans les états-majors politiques de l’Opposition au lendemain de la signature de l’Accord de Genève, rejetée aussitôt par deux des sept signataires. De l’Occident où il séjourne, il convie les différents protagonistes à l’apaisement en ce moment où le pays s’apprête à amorcer la phase sensible de la campagne électorale.
Dans un message diffusé en lingala, Charles Luntadila Diavena exprime son indignation face à l’initiative même de réunir les opposants congolais à l’étranger, sous la houlette d’une fondation pilotée par des étrangers. Fort de ses élans patriotiques, le présidentiable estime qu’il n’est pas du tout concevable que les Congolais puissent se rendre à l’étranger pour aller y recevoir des injonctions des étrangers.
Fils Nekongo, il désapprouve cette démarche qui, selon lui, vise à dicter une certaine vision aux opposants invités. Se remémorant le triste calvaire infligé au prophète Simon Kimbangu lors de la période coloniale, Charles Luntadila met en garde ses compatriotes qui se prêtent aux jeux des tireurs des ficelles perchés en Occident.
HALTE AU DIKTAT ETRANGER
Selon ses proches, Luntadila Diavena n’entend pas voir la République Démocratique du Congo (RDC) revivre la triste expérience de Simon Kimbangu qui s’était longtemps battu pour l’autonomie et la libération du peuple congolais face au diktat étranger. Fils du Secrétaire général honoraire de l’Eglise kimbanguiste, il combat pour le triomphe des valeurs nationalistes et panafricaines.
Au moment où les violons ne s’accordent plus entre les différents ténors de l’Opposition qui ont signé l’Accord de Genève, allusion faite au camp du duo Vital Kamerhe - Félix Tshisekedi et celui de ceux qui sont restés fidèles à la candidature de Martin Fayulu, Luntadila Diavena est d’avis que, face à la souffrance du peuple congolais, l’heure n’est plus aux tensions et aux troubles.
Il fait ainsi référence à la vague des mouvements de protestations qui s’est déclenchée aussi bien à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) qu’à l’Union pour la Nation Congolaise, poussant les deux présidents de ces partis à faire volte-face. Allusion également faite à la guéguerre médiatique qui oppose désormais les deux factions des signataires.
APPEL A LA PAIX
Issu d’une famille profondément religieuse, Charles Luntadila Diavena appelle les uns et les autres à se surpasser et à cultiver la paix. "Nous ne voulons pas que par une simple colère, nous nous mettions à brûler des véhicules, et à nous blesser les uns et les autres, car ce serait simplement accentuer notre propre souffrance",a-t-il lâché.
Se présentant en héritier de la lutte menée par le Prophète Simon Kimbangu, le candidat à la présidentielle se veut toutefois rassurant. Malgré cette situation confuse, ce natif du Kongo Central lance un message d’espoir à ses compatriotes congolais, leur promettant l’avènement d’un Congo nouveau où l’étranger n’aura plus la mainmise, où chaque enfant aura la chance d’avoir un toit et d’étudier à son aise.
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De l’Occident où il séjourne, le candidat à la présidentielle appelle les différents camps politiques à l’apaisement