Monde
L'Europe a scellé le divorce avec Londres. Les dirigeants des Vingt-Sept ont approuvé ce dimanche 25 novembre à Bruxelles le texte qui entérine le retrait britannique de l'UE lors d'un sommet spécial. « Un accord pour un avenir meilleur », selon la Première ministre britannique.
La réunion des vingt-huit chefs d’État et de gouvernement a débuté à 9h30, et s'est achevée rapidement avec la validation de l'accord de divorce avec Londres. « Le Conseil européen approuve l'accord de retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord de l'Union européenne et de la Communauté européenne de l'énergie atomique », écrivent les Vingt-Sept dans les conclusions du sommet.
Un moment « tragique » de l’histoire européenne pour Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, une journée empreinte de gravité pour le président Macron qui souligne que le Brexit est « le choix d’un peuple souverain ». Mais au-delà de l’émotion, tous les esprits sont concentrés sur les moyens d’assurer à l’avenir une relation qui soit « la plus proche possible » entre Londres et les Etats de l’UE.
Long processus
Le processus est loin d’être fini. Les députés britanniques doivent se prononcer sur l’accord mi-décembre. Ils devront ensuite voter un texte de loi qui mette en œuvre les dispositions du divorce. Le Parlement européen, lui, votera en février ou en mars. « Les députés soutiennent largement cet accord » assure le président de l’hémicycle Antonio Tajani.
La période de transition de vingt-et-un mois doit débuter le 30 mars 2019. Le Brexit entrera alors en vigueur avec ou sans accord. Et dans le cadre de l'accord on entre alors en phase de transition et de négociation sur le détail des relations futures. « L'Union européenne n'a jamais conclu d'accord d'une telle ampleur », souligne la délégation française. Le Royaume-Uni sera le premier partenaire économique de l'Union européenne. Un partenaire essentiel en matière de sécurité, de diplomatie et de défense.
Concurrence équitable
Pendant ces négociations, la France sera particulièrement attentive à deux choses, explique-t-on à Bruxelles, garantir une concurrence équitable entre Londres et les Européens, et garantir un accord satisfaisant sur la pêche, secteur clé pour de nombreux pays européens dont la France bien sûr.
En attendant dans quinze jours le résultat, sans doute périlleux, du vote au Parlement britannique, du côté européen, cette journée a marqué l’aboutissement de dix-sept mois de négociations toujours difficiles, souvent surréalistes.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Les plus commentés
Politique Fervent Kabiliste jusqu'il y a peu, Henry Magie rejoint Nangaa et l'AFC dans la rébellion
28.03.2024, 14 commentairesPolitique Agression rwandaise : « Un jour d’une manière ou d’une autre, tout ceci s’arrêtera » (Félix Tshisekedi)
26.03.2024, 8 commentairesAfrique Pour Paul Kagame, l’armée sud-africaine ne devrait pas combattre le M23 « qui défend ses droits »
27.03.2024, 7 commentairesPolitique Diplomatie : Félix Tshisekedi en visite de travail à Lomé ce mercredi
27.03.2024, 6 commentaires
Ils nous font confiance
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et la première ministre britannique, Theresa May, le 24 novembre à Bruxelles. (© Yves Herman / Reuters)