Société
A 13 jours de la tenue des élections en RD Congo, le Professeur Jean-Paul Moka Ngolo Mpati, le Président du Mouvement bleu, vient de hausser le ton contre le processus électoral en cours qu’il qualifie, sans ambages, de parodie électorale.
Pour cette intelligence du pays de Lumumba-Mzee dont la candidature à l’élection présidentielle a été recalée, l’usage de la machine à voter lors des joutes du 23 décembre 2018, et de surcroit, le fichier électoral infesté d’électeurs dépourvus d’empreintes digitales, constituent, sans faux-fuyants, les symptômes sans égal d’un simulacre d’élections dont les résultats sont connus d’avance au détriment du fondement démocratique.
L’heure a sonné, soutient-il, de démontrer à la face du monde que les congolais, loin d’être des agneaux à conduire à l’abattoir en toute naïveté, sont des valeureux héros de la lutte de la défense de la Constitution congolaise bafouée par les ennemis du Peuple. En effet, Jean-Paul Moka a décidé d’initier une démarche qu’il qualifie de "révolution bleue" dont il prévoit expliquer à l’opinion publique les tenants et les aboutissants d’ici le 16 décembre prochain.
Appréhensions
Jusqu’où irait Jean-Paul Moka Ngolo Mpati, à l’aube des élections qu’il qualifie, lui et bon nombre d’analystes politiques, de parodie électorale ? De Kinshasa à Bruxelles-Luanda, au pays de João Lourenço, le leader du Mouvement bleu ne ménage aucun effort pour démontrer ses inquiétudes quant à la ferme volonté de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, d’imposer la machine à voter décriée par plus d’un regroupement politique ; mais aussi un fichier électoral contenant, dit-il, plus de 16% d’électeurs sans empreintes digitales.
Et de fustiger, sans tergiverser, les intentions des sociétaires de cette institution d’appui à la démocratie de faire sourde oreille aux préalables posés par nombreuses parties prenantes au processus électoral et qui, irrémédiablement, ont effet sur la nature de ces scrutins combinés.
Crédibilité et transparence du processus électoral en cours, paix postélectorale et éradication de la fâcheuse crise en présence au pays depuis 2015, alors que le deuxième et dernier mandat du Président Joseph Kabila tendait vers son terme ; ces axiomes dont la CENI ne peut se passer la teneur, soutient le Professeur Jean-Paul Moka Ngolo Mpati, sont loin d’être au rendez-vous dans l’organisation des échéances électorales du 23 décembre 2018.
Le Président du Mouvement bleu fait allusion, principalement, au fichier électoral accusé de corrompu et à la machine à voter contestée par une opinion importante dont des centaines des milliers d’adeptes de la plateforme Lamuka chère à Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Cie.
Son haut ton contre le décor planté à 13 jours des élections au pays serait, tout compte fait, un bémol préventif en termes de contrepoids aux élections chaotiques, appréhende-t-on dans certaines officines des dévoreurs de l’actualité.
A l’en croire, Corneille Nangaa et son équipe ne sont pas convaincants en ce qui concerne l’impartialité recherchée à l’issue de ces échéances électorales. Reste à savoir si l’arbitre Nangaa sera en même de rectifier le tir, même à la dernière minute.
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