Provinces
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya a supervisé, jeudi 17 janvier, la cérémonie de libération de 133 prisonniers, en exécution de l’ordonnance présidentielle portant mesure collective de grâce signée par le Chef de l’Etat en date du 29 décembre dernier.
A toutes ces personnes relaxées, l’autorité provinciale a justifié cette relaxation par le souci du Chef de l’Etat de communier avec tous ses compatriotes avec une mention spéciale sur les personnes privées de liberté : les festivités de fin de l’année.
« En exécutant cette mesure de grâce présidentielle ce jour anniversaire de l’assassinat du premier Premier ministre de notre pays, Patrice-Emery Lumumba, pionnier de l’indépendance de notre pays, nous avons tenu à ce que vous bénéficiez de la liberté telle que décidé par le Premier des congolais », a justifié Julien Paluku avant de recommander à tout un chacun un comportement irréprochable au sein de la société sous peine de retourner en prison.
En recevant son acte de libération des mains du gouverneur assisté des membres du comité provincial de sécurité, chacun des 133 bénéficiaires de cette peine, dont sept femmes, 12 militaires et policiers, éprouvait une joie immense d’humer l’air de la liberté en ce début de l’année.
« Je suis ravie de joie de recouvrer la liberté. Je remercie le Chef de l’Etat qui a choisi ce jour pour nous libérer et que le Seigneur le bénisse pour cette pitié qu’il a eue pour nous », s’est exclamée à la presse, une Sœur religieuse sortie par cette mesure de l’établissement de garde des enfants et de femmes (annexe à la grande maison correctionnel Munzenze de Goma).
Arrêtée selon elle « innocemment » pour une affaire des minerais, cette religieuse qui venait de passer toute une année entre les quatre murs, a reconnu que « le jour prévu par Dieu est venu et le Seigneur a touché le cœur du Chef de l’Etat qui a eu cette idée » de leur accorder la liberté.
A noter que pour la ville de Beni, ils sont quarante (40) condamnés dont 33 civils et sept militaires à bénéficier de cette mesure pendant que 38 pensionnaires dans la ville de Butembo vont devoir être mis en liberté dans les tout prochains jours.
Les statistiques pour les prisons de six territoires restent encore attendues, a précisé le Procureur général près le Tribunal de Grande Instance de Goma. Est bénéficiaire de cette mesure de grâce collective, toute personne condamnée par des jugements irrévocables à la date du 31 décembre 2018 à une peine de servitude pénale ou des travaux forcés de trois ans au maximum par une juridiction civile ou militaire.
Toute femme enceinte condamnée par jugement irrévocable à la date du 31 décembre 2018 à une peine de servitude pénale par une juridiction civile ou militaire est également concernée par cette mesure. Enfin toute personne condamnée par un jugement devenu irrévocable à la date du 31 décembre 2018 à une peine de servitude pénale ou des travaux forcés supérieurs à trois ans mais qui a exécuté les trois quarts de sa peine.
Ne sont pas éligibles à cette mesure de grâce, les condamnés fugitifs ou latents, les personnes condamnées pour infractions relatives aux viols, à la corruption, à la concussion, à l’assassinat, au meurtre, au vol à mains armées, à la trahison, à l’association de malfaiteurs, à l’atteinte à sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, à la détention illégale d’armes de guerre ainsi que toute infraction contre l’Autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national.
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