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Le Forum économique mondial sur les risques dans le monde en 2019, se tiendra du 22 au 25 janvier à Davos en Suisse, place les changements climatiques sur le ralentissement de la croissance mondiale et les inégalités économiques en tête des défis à relever durant la prochaine décennie, indique le rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), parvenu lundi à l’ACP.
Ces assises réuniront les dirigeants d’entreprises, les personnalités politiques, les représentants de la société civile pour tenter de résoudre les échecs liés sur le changement climatique, considéré actuellement comme étant une menace grave dans les dix années à venir.
Selon la source, les risques environnementaux et d’échec des réponses politiques apportées à ce sujet, dominent une fois de plus la liste d'inquiétudes. En 2017, les émissions de gaz à effet de serre ont battu les records et 2018 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Les concentrations dans l’atmosphère de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et de protoxyde d’azote (N2O), trois gaz à effet de serre, ont encore progressé en 2017, pour atteindre de nouveaux records à l’échelle du globe. La crainte reste sur l’incapacité de la communauté internationale à réduire les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, déplore l’OMM.
Ces hausses de concentration, selon la source, ont fait grimper le mercure à travers le monde. La température mondiale moyenne enregistrée lors des 10 premiers mois de l’année 2018 devrait être la quatrième la plus élevée jamais enregistrée.
Cette température dépasse de près de 1 °C le niveau de référence préindustriel 1850-1900. Cela signifie qu’à 20 années de l’échéance fixée par l’Accord de Paris, le mercure est quasiment au même niveau du seuil minimal de 1,5 °C de l’augmentation du réchauffement planétaire au-delà duquel les conséquences seraient irréversibles.
Le programme du Forum économique mondial à l’instar de l’OMM voit dans le changement climatique un défi parmi d’autres affirmant que le monde entier doit impérativement s’impliquer pour résoudre ce réchauffement de la planète en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
3 à 5 degrés de plus d’ici la fin du siècle
l’OMM a, surtout pour sa part, averti que si les tendances actuelles à la concentration des gaz à effet de serre se poursuivent, la température moyenne à la surface du globe va augmenter de 3 à 5°C d’ici la fin du siècle.
Le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas a fait savoir dans un communiqué que la température sera nettement plus importante que si le monde continue d’exploiter la totalité des ressources connues en combustibles fossiles ajoutant que d’autres signes révélateurs du changement climatique, tels que l’élévation du niveau de la mer, la température et l’acidification de l’océan, une augmentation du nombre et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes ainsi que la fonte de la banquise et des glaciers continuent de se manifester, alors que les phénomènes extrêmes ont fait des ravages sur tous les continents.
« Nous sommes la première génération à bien comprendre les changements climatiques et la dernière à pouvoir en contrer les conséquences », a-t-il déclaré.
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