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"Les plans de Zuckerberg pour fusionner WhatsApp, Instagram et Facebook Messenger." Un titre choc pour une enquête qui l'est toute autant. Vendredi 25 janvier, le "New York Times" a révélé, en s'appuyant sur les déclarations anonymes de quatre personnes travaillant chez Facebook, que leur PDG Mark Zuckerberg cherche à unifier les infrastructures techniques de ses trois messageries instantanées Messenger, WhatsApp et Instagram, totalisant 2,6 milliards d'utilisateurs selon le quotidien. La modification n'a rien d'anodine :
"Ce changement pourrait redéfinir la manière dont des milliards de personnes utilisent ces applications tout en renforçant l'emprise de Facebook sur ses utilisateurs. Cela soulève aussi des questions par rapport aux lois antitrust, à la confidentialité, et à la sécurité" avertit le "New York Times".
Selon le quotidien, le boss aurait, entre autres, demandé que les trois applications intègrent à l'avenir "un chiffrement de bout en bout", afin de protéger les discussions, option pour l'heure réservée à WhatsApp. Ce projet "confidentiel" n'en serait qu'à ses prémices mais devrait être achevé avant la fin de l'année ou au début 2020. En somme, demain, les utilisateurs des messageries de Facebook, WhatsApp ou Instagram passeront de l'une à l'autre en toute fluidité. Une bonne nouvelle ?
"M. Zuckerberg espère améliorer l'efficacité de Facebook et garder les utilisateurs encore plus captifs de son écosystème", avertit le "New York Times", qui voit dans la mesure un bon moyen de saper la concurrence d'un Apple ou d'un Google, d'accroître son activité publicitaire, ou d'ajouter de nouveaux services générateurs de revenus.
Une aubaine à l'heure où le premier réseau social au monde est de plus en plus critiqué et en perte de vitesse. Pour mémoire, quand Mark Zuckerberg a racheté en 2012 Instagram (pour 1 milliard de dollars) et en 2014 WhatsApp (pour au moins 19 milliards de dollars), il avait à chaque fois insisté sur l'intangible autonomie des deux entreprises. Ainsi que le confiait dans nos colonnes Jan Koum, cofondateur de WhatsApp :
"Il s'agit d'une condition de notre accord. WhatsApp reste complètement indépendant, et conserve ses propres locaux à Mountain View et ne déménage pas à Menlo Park."
Las, les belles promesses, qui lui ont notamment permis d'obtenir le feu vert des autorités de la concurrence compétentes, sont en train de voler en éclat. Le départ des deux fondateurs d'Instagram, en septembre dernier, pour "officiellement prendre du recul" ne laissait aucun doute sur l'emprise de Facebook sur ses filiales. Cette nouvelle péripétie devrait enfoncer le clou.
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