Economie
Africell RDC, Airtel RDC, Orange RDC et Vodacom Congo viennent de dénoncer fermement le contrôle de flux téléphoniques du prestataire African general investment (AGI). Au-delà de son caractère « léonin », le contrat de prestation décrié par les experts institue un mécanisme de contrôle des flux d’appels, SMS et internet « non sécurisant » pour ces sociétés respectueuses de normes internationales de gouvernance et de qualité.
« Le mécanisme de contrôle, en cours d’être mis en place par les autorités publiques, ne respecte aucune norme internationale de contrôle de flux, notamment en matière de conformité du processus, de la charge du contrôle et de la confidentialité des données », dénoncent ces opérateurs.
Bien plus, ces quatre sociétés de télécommunication ont tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences néfastes de ce coup de force économique contre l’Etat et son peuple.
« Il induit [ce mécanisme] un accroissement déraisonnable des prix des services de téléphonie mobile avec un impact négatif sur le pouvoir d’achat des consommateurs ainsi que sur le développement du secteur et, ultimement, sur les recettes de l’Etat », alertent-elles l’opinion publique et toutes les instances dirigeantes de la Nation. D’où, la nécessité et l’urgence d’agir en conséquence.
Les quatre opérateurs des services mobiles affirment avoir consenti volontairement au contrôle du pouvoir public (Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo, ARPTC), lequel ils soutiennent depuis plusieurs années. Autant qu’ils restent respectueux des lois et règlements de la RDC comme partout ailleurs où ils sont installés en qualité de filiale de groupes multinationaux.
Et de préciser : « De manière régulière depuis 2012, les opérateurs sont soit contrôlés ou mis en contact avec des prestataires du Gouvernement en la matière sans aucune réticence. Pour preuve de transparence, les équipements des prestataires du Régulateur sont directement connectés à nos différents réseaux et les opérateurs des Télécoms déclarent la totalité du flux des services de téléphonie mobile tel que prescrit par la loi. »
Bien que ces sociétés contribuent activement au revenu national, elles se disent respectueuses des paiements des impôts et taxes de la République, depuis plus de 15 ans. Raison pour laquelle elles réitèrent leur engagement citoyen à continuer à œuvrer pour le développement socio-économique de la RDC au bénéfice de leurs abonnés et de toutes les parties prenantes étatiques ou privées.
Des analystes sont d’avis que la solution durable à ce problème de contrôle de flux téléphoniques passe par la mise à disposition d’un fonds estimé à deux ou trois millions de dollars américains pour doter l’ARPTC d’équipements adéquats (pour lesquels AGI aurait investi même pas un millions USD), de recycler les techniciens, d’améliorer leurs conditions de travail et de rétablir la sanction afin de lutter efficacement contre toute forme de corruption.
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