Bas-Congo : le taux de mortalité dû au paludisme baisse de 37%

Dr. Eric Nsasa, coordonnateur provincial de lutte contre le paludisme, a annoncé, le lundi 24 mars 2014 à la presse, qu'entre les mois de janvier et mars de l'année en cours le taux de décès dû au paludisme a baissé de près de 37% dans la province du Bas-Congo, rapporte radiookapi.net.

Cette situation a été plus favorisée par le fait que la population de ce coin du pays a respecté les conseils de prévention du ministre de la Santé publique. Ces conseils qui ne sont autres que de garder propre son environnement proche, de se protéger contre les piqûres des moustiques et surtout de dormir sous une moustiquaire imprégnée d'insecticide, a-t-il renchéri.

Le coordonnateur provincial de lutte contre le paludisme a, en outre, estimé que les enfants de plus de 5 ans sont les plus touchés par cette maladie. D'une manière globale, la situation est grave car le paludisme à lui seul a frappé 55% des malades qui se sont présentés dans les hôpitaux de la province depuis le début de l'année, a ajouté Dr. Eric Nsasa.

Comme piste de solution, le coordonnateur provincial de lutte contre le paludisme du Bas-Congo a suggéré qu'il faudrait mettre en place des mesures d'assainissement et de toujours veiller à la non circulation des médicaments non reconnus et non efficaces afin de protéger la santé de la population de certaines zones de de santé de cette province. Ces mesures de prévention doivent être, en effet, mieux suivies, mieux appliquées et mieux financées, a-t-il renchéri.

Transmission et prévention du paludisme

La malaria est transmise par la piqûre de l'anophèle. Certains moustiques sont vecteurs de paludisme car ils sont porteurs d'un parasite (le Psalmodium) qu'ils transmettent à l'être humain en le piquant. Ce parasite s'attaque aux globules rouges. Le paludisme est une maladie mortelle si elle n'est pas bien soignée. Toutefois, on peut l'éviter et la guérir. Il existe des traitements préventifs et ceux qui sont rapides et efficaces pour soigner la malaria.

Dans le même cadre, les moustiques vecteurs sont plus ou moins présents dans un pays selon la présence d'eau, la température, l'humidité, etc. Ils piquent le plus souvent la nuit. La maladie se manifeste entre 10 et 15 jours après la piqûre de moustique, par de la fièvre, des maux de tête et des vomissements.

Dans ce cas, pour l'éviter, il est conseillé de porter des vêtements longs, pour couvrir la plus grande partie de votre corps ; porter des vêtements clairs. Les couleurs claires emmagasinent moins de chaleur que les foncées. Or les moustiques sont attirés par la chaleur ; fermer les fenêtres le soir et soyez prudents : les moustiques sont attirés par la lumière ; éloigner les moustiques de votre lieu d'habitation en assainissant votre milieu proche par l'utilisation des insecticides à effet rémanent qui sont assez puissants ; pulvériser de l'anti-moustique sur les parties de votre corps non couvertes, et renouvelez l'opération au cours de la journée. Choisissez un produit qui contient du DEET, de l'IR3535, et de l'icaridine ; dormez sous une moustiquaire imprégnée de produit répulsif à longue durée ; prendre un traitement préventif contre le paludisme, si votre médecin vous le préconise.

A titre d'information, il faut savoir que la malaria touche surtout les régions tropicales et subtropicales. L'Afrique, le sud de l'Asie, l'Amérique du sud, le Moyen-Orient et certaines régions d'Océanie sont endémiques. Attention, les moustiques peuvent passer sous les vêtements larges, et peuvent aussi piquer à travers les vêtements fins. D'où, il faut bien se couvrir afin de se protéger efficacement contre le paludisme et de diminuer sensiblement le taux de mortalité dû à cette maladie.