Diaspora
« Kabila dégage » ! « Non au régime dictatorial en RDC… ». Voilà la nature de messages qu’on pouvait lire jour et nuit sur les réseaux sociaux, émis par des combattants qui s’illustraient en opposants au pouvoir de raïs depuis 2011. A cela s’ajoute toutes sortes d’injures malveillantes contre le fils de Mzee.
Pour ces congolais de la diaspora, toutes ces phrases relayées tantôt sur certains médias internationaux étaient considérées comme leurs principales revendications.
De la France, en passant par l’Angleterre, la Belgique jusqu’en Afrique du Sud, le Canada et les USA, les combattants ont formé des mouvements de pression pour combattre, avec véhémence, le régime Kabila, en faisant, à la fois, recours à des méthodes violentes et répressives pour faire entendre leur revendication.
A l’instar des dirigeants ou politiciens, les artistes congolais (musiciens, comédiens, danseurs, chantres…) sont jusque-là les principales cibles de ces compatriotes d’outre-mer qui n’ont jamais cessé de les menacer et surtout leur ont interdit toutes productions scéniques en Europe et en Amérique. Pour eux, l’unique péché commis par les Artistes est d’avoir soutenu et participé à la propagande du candidat président Joseph Kabila lors de la campagne électorale en 2011.
Cependant, la page Kabila est tournée en RDC. Enfin, l’homme s’en est allé au moment où personne ne s’y attendait. Il quitte le pouvoir avec honneur et de manière glorieuse, après avoir réussi à organiser les élections libres et apaisées, sur fonds propre du gouvernement de la République démocratique du Congo. Bien qu’il soit émaillé des contestations, ce scrutin a permis au pays de passer à une alternance pacifique et démocratique grâce à laquelle l’actuel nouveau président élu, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été proclamé vainqueur et va diriger le pays pendant cinq ans. Ainsi, le raïs est entré dans l’histoire du pays, en respectant la constitution de la république qui l’interdisait de briguer un troisième mandat au sommet de l’Etat.
Une réalité au pays de Lumumba que beaucoup de Congolais dans la diaspora ou d’autres nations amies n’avaient jamais imaginée. Car, personne ne pouvait croire que Kabila allait un jour être conjugué au passé vu les moyens qu’il disposait, après 18 ans de règne. Hélas ! L’homme propose, Dieu dispose, dit-on.
Ainsi, au vu du contexte et l’approche politique actuel en RDC, la grande question reste de savoir quelle sera la position des fameux « Combattants » ?
En guise de réponse, plusieurs langues estiment que l’heure a sonné pour libérer les artistes qui, sous Kabila, étaient considérés comme des ambassadeurs culturels abominés. Le pays a aujourd’hui un nouveau chef à sa tête qui s’appelle Félix Tshisekedi.
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Une manifestation contre le regime de Kabila à Paris, France. (© Cheikfitan)