Tshopo : les élus nationaux interpellent les gouvernements central et provincial sur les tueries à Ubundu

Les gouvernements central et provincial de la Tshopo sont appelés à prendre des mesures idoines pour stopper le regain de l’insécurité dans cette partie du pays. L’appel est des députés nationaux de la province. Ils l’ont signifié au cours d’un échange avec le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Pierre Maloka.

Les tueries à Ubundu préoccupent au plus haut point les députés nationaux de la Tshopo qui sont montés au créneau pour dénoncer cette situation. C’est dans ce cadre que s’explique l’entretien du président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Pierre Maloka, avec les élus de cette province hier, lundi 4 mars au Palais du peuple.

Les députés nationaux de la Tshopo ont signifié à ce dernier qu’ils souhaitent voir  les gouvernements central et provincial de la Tshopo mettre les bouchées doubles pour prendre toutes les mesures nécessaires afin de stopper les tueries des populations en territoire d’Ubundu et l’insécurité généralisée au campus universitaire de Kisangani.

Par la bouche de leur porte-parole, Dieudonné Bolengete, les élus de la Tshopo en appellent à l’implication personnelle du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour que les auteurs de cette insécurité soient sanctionnés, que les victimes soient indemnisées et que les dégâts matériels soient réparés.

Parmi les députés reçus en audience ont figuré, notamment Faustin Toengaho, Augustin Osumaka, Laurent-Simon Ikenge et Georges Simene wa Simene.

Aussitôt après l’audience avec les élus de la Tshopo, le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Pierre Maloka, a invité urgemment le vice-ministre en charge de l’Intérieur pour lui signifier les revendications enregistrées. Basile Olongo a rassuré le président Pierre Maloka et les élus de la Tshopo qui sont revenus pour la deuxième manche de l’audience, sur les dispositions prises par le gouvernement central pour solutionner cette question d’insécurité à Kisangani et à Ubundu.

L’autorité de l’Etat doit être rétablie et la justice doit faire son travail, a martelé le vice-ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Les députés nationaux de la Tshopo ont aussi souhaité la constitution d’une mission mixte : exécutif et élus à Kisangani et à Lowa, en territoire d’Ubundu. Objectif : réconforter et sensibiliser la population.