Provinces
La tension était vive tout l'avant midi du jeudi 14 mars 2019 à la cité de Mambowa dans le territoire de Lubero sur la route Nziapanda-Mangurejipa.
Tout est parti d'un décès suspect d'Ebola dans cette entité. Les membres de la riposte contre Ebola qui souhaitaient se rendre sur les lieux pour emporter la dépouille mortelle, se sont heurtés à une résistance de la population.
Les éléments de forces de l'ordre, arrivés pour tenter rétablir de l'ordre, se sont aussi heurtés à la population. Ils ont tiré en l'air pour tenter de disperser les manifestants mais sans succès.
Des dégâts humains et matériels ont été enregistrés au cours de ces affrontements. Une personne touchée par balle a trouvé la mort et une autre, grièvement blessée, serait aussi morte plus tard à l'hôpital, renseigne Cyprien Sangala, membre de la société civile locale.
«Aujourd'hui matin la population a voulu ravir le corps d'une personne qu'elle a supposé ne pas être morte à cause d' Ebola. La police a directement tiré à balles réelles en l'air pour disperser la population. La population a aussi riposté. L'armée a dû tirer sur un jeune garçon qui a rendu l'âme sur place et il ya eu un autre blessé qui a été dépêché à l'hôpital général de Mambowa et, malheureusement, après quelques minutes, l'on a appris qu'il a rendu l'âme. Cela a poussé la population à récupérer le corps jusqu'au bureau de la police de Nziapanda. Alors que la police traquait les manifestants, cela a créé une ambiance d'insécurité dans la cité et une vice une tension. La maison du secrétaire du fonctionnaire délégué du gouverneur a été saccagée ainsi que le bureau de l'ATAMOV », a expliqué ce membre de la société civile de la place.
Le centre de transit d'Ebola de Biena saccagé et brûlé
À travers son compte Twitter, Médecins Sans Frontières condamne l’attaque qui a eu lieu le jeudi matin contre le centre de transit de Biena qui l’a rendu inopérable. MSF avait construit ce centre dont la gestion était assurée par ministère de la santé et l’OMS depuis le 28 février.
«Nous exprimons notre solidarité au personnel de santé qui travaillait dans le centre. Nous sommes inquiets pour les patients et le personnel de santé impliqués dans la réponse d’urgence à l’épidémie, au vu de la situation sanitaire et sécuritaire actuelle», a indiqué MSF.
Cette quatrième attaque contre des centres Ebola en moins de trois semaines, a indiqué l'ONG, bien que menée pour des raisons différentes, va affecter la capacité de prise en charge des patients atteints d’Ebola et risque de les décourager de se rendre dans ce type de structures à l’avenir.
Les trois dernières semaines, les centres de traitement d'Ebola et de transit ont été les cibles d'hommes armés qualifiés de Maï Maï par les autorités dans les zones de santé de Katwa et de Butembo, alors que le nombre de nouveaux cas et de décès de la maladie continuent d'y augmenter.
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