Politique
Les violations des droits de l'homme attribuées à des agents de l'Etat en République démocratique du Congo (RDC) ont baissé de façon « significative » au mois de février. C'est ce qui ressort du dernier rapport mensuel du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme (BCNDUH), rendu public mercredi 27 mars. Près de 260 violations ont été enregistrées contre 417 en janvier 2019. Mais pour Abdul Aziz Thioye, directeur du BCNDUH, cette baisse est en partie mécanique. Le mois de janvier avait été marqué par la contestation des résultats de la présidentielle tandis que celui de févier a été plus calme. Néanmoins, cela témoigne aussi « d'une certaine ouverture » de l'espace démocratique. Un signal « encourageant », selon lui, même s'il faut rester vigilant et ne pas « s'emballer trop vite ».
"Il est trop tôt pour s’emballer, pour tirer une conclusion sur une amélioration de la situation. Mais bon, il y a un peu plus d’ouverture. Il est fréquent maintenant de voir les gens manifester un peu plus librement, ou peut-être mieux encadrés par les forces de sécurité."
Abdul Aziz Thioye, directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme
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