Société
« Les nouvelles technologies de l’information et de la communication- NTIC sont entrain de menacer les droits d’auteur. Parce qu’avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication, on peut copier facilement les œuvres de l’esprit. C’est en un clin d’œil seulement, comme vous le savez, que les œuvres peuvent traverser plusieurs frontières. Et l’impossible dans tout cela pour l’auteur, c’est de contrôler toutes les personnes qui ont accès à son œuvre», avait fait savoir Théodore Nganzi. Il l’a indiqué au cours d’une conférence- débat tenue le samedi 26 avril dernier à la maison de savoir de Kinshasa située sur l’avenue victoire dans la commune de Kasa-Vubu.
Cette grand-messe culturelle avait réunie l’Association des jeunes écrivains congolais- AJECO d’un coté, la SOCODA, représentée par son directeur général, Gérard Muaka et de l’autre coté Théodore Nganzi, Bertin Makolo. La conférence avait connu la participation d’Antoine pour le compte de la maison d’édition Médiaspaul.
Théodore Nganzi s’était plaint du fait qu’il y a aujourd’hui beaucoup d’ouvrages qui circulent sur la toile sans même l’avis de leurs auteurs. A en croire cet homme de droit, les NTIC sont en train de bousculer et de remettre en cause les droits d’auteur. « La photocopie, le satellite et tant d’autres pratiques de la nouvelle technologie sont là, les causes actuelles du manque à gagner dans le domaine du livre», avait insisté Théodore Ngazi. Cet avocat avait plaidé pour la reforme de la loi de 1986. Il propose au gouvernement de mettre au standard international la promotion des droits d’auteur Rd-Congolais. Pour sa part, le directeur général de la SOCODA, Gérard Muaka avait indiqué que nombreux auteurs dans le domaine du livre ignorait « les droits d’auteur».
Leur ignorance avait comme conséquence la non protection de leurs œuvres. « Les écrivains ne peuvent pas aller seul à Mediaspaul pour demander les échos de leurs œuvres. Voilà pourquoi, il a fallu qu’une structure collective, c’est- à -dire la SOCODA avait vu le jour », avait affirmé le DG de la société Congolaise des droits d’auteur. Par rapport à la question liée à la paie des droits des écrivains et à la protection des œuvres, Gérard Muaka a renseigné pour qu’un auteur soit payé par la SOCODA, il doit d’abord s’affilier. Cette démarche selon lui parmi tant d’autres, constitue la condition sine- quoi non. Lors de sa prise de parole, le professeur Bertin Makolo avait indiqué que la Rd- Congo est parmi le premier pays de l’Afrique francophone qui publie plus, en raison de près de 90 à 300 titres et cela chaque année malgré que les peuples n’ont pas encore la culture d’aller vers le livre.
De son coté, ce professeur, écrivain et éditeur avait proposé la mise en place d’une politique nationale du livre par le gouvernement. Bertin Makolo avait fait savoir qu’un avant projet allant dans ce sens de la politique du livre avait déjà été déposé au ministère de la Culture et Arts. Pour rappel, cette conférence a été organisée dans le cadre de la journée mondiale du livre et droits d’auteur fêtée le 23 avril de chaque année.
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