Politique
A l’initiative de la Haute Académie de la société civile, administrée par M. Richie Lontulungu, Ambassadeur de bonnes œuvres, les acteurs de la société civile, membres de la Haute Académie, se sont réunis en atelier d’échanges et de concertation au Lycée Monseigneur Shaumba.
Ce, en vue de réfléchir sur le parachèvement complet du processus électoral congolais. C’était le vendredi 19 avril 2019, sous le thème : ‘’Question de l’organisation des élections municipales et locales en République Démocratique du Congo‘’.
Le sens du devoir
‘’Nous avons le devoir de lutter pour que cette fois-ci les élections locales, municipales et urbaines aient lieu selon qu’elles ont été programmées et marquées sur le calendrier électoral de la CENI‘’, a déclaré le Révérend Milenge Mwenelwata, hôte du jour.
D’entrée de jeu, le speaker a orienté son discours sur l’importance et l’impact de l’organisation des élections municipales, locales et urbaines dans l’évolution de la nation Congolaise. Car, elles ont longtemps fait parti des oubliés de la République dans la gestion de la Res Publica. De ce fait, a-t-il confié, aujourd’hui mieux qu’hier, ces élections constituent un bloc d’arriérés non traités et dont personne ne tient réellement compte. ‘’Très souvent en RDC, nous avons tendance à prioriser, marteler et faire du bruit pour ce qui concerne les élections présidentielle, législatives nationale et provinciales, des Sénateurs et Gouverneurs de provinces comme si elles étaient les seules. Pourtant, il existe également les élections municipales, locales et urbaines dans le processus‘’, a laissé entendre le Révérend Milenge.
Les élections locales, la clé de voûte du changement
A ce sujet, la question de l’existence des élections locales a été le socle même des discours et propositions des différents intervenants présents parmi lesquels le Révérend Milenge. ‘’Cette séance de réflexion marque le début ou la reprise du combat pacifique pour l’organisation de ces élections. Elle représente un plaidoyer‘’.
En effet, au cours d’un exposé de 40 minutes, c’est en 6 points essentiels que l’activiste de la Société civile, membres de la Haute Académie, Révérend et Ambassadeur de la paix a étalé les avantages et méfaits qui gravitent autour de cette question d’élections locales, municipales et urbaines. Il s’agit notamment de la loi sur la décentralisation, du combat pour les élections locales, l’importance de la décentralisation, l’importance des élections locales, les élections locales en arriérés et les recommandations.
Par ailleurs, le but de cette activité était d’éveiller les consciences des acteurs de la société civile, mais aussi voir des congolais et congolaises sur l’urgence magistrale de l’organisation de ces élections municipales, urbaines et locales tel qu’indiqué dans le Calendrier de la CENI. Outre cela, il était également question d’armer le peuple et l’outiller des connaissances précises afin de l’emmener à réclamer cette dette électorale en élaborant des plaidoyers. Puisque les élections locales constituent, selon les organisateurs, la clé de voûte pour le développement de la nation congolaise, pour une décentralisation réelle et efficace- source de bonne gestion du pays, pour la paix totale et, enfin, pour mettre fin au pillage des ressources constaté dans le chef de plusieurs, par le contrôle régulier que le peuple aura la charge de réaliser. Ces élections, ajoutent-ils, permettront aux autorités d’avoir une vue détaillée de chaque coin et recoin de la chose publique au moyen d’un compte-rendu.
Origine budgétaire
S’agissant de la question du budget de ces joutes électorales, annonce le Révérend, il n’existe aucun problème là-dessus, le budget inclue toutes ces formes d’élections.
L’activité du vendredi était surtout un moment d’apprentissage, de remise en question, de consolidation de relations et de vulgarisation des savoirs relatifs à l’importance desdites élections.
Néanmoins, pour rappel, renseigne un artisan, il appert nécessaire d’indiquer que ces élections susmentionnées relèvent de l’implication de la société civile dans la gestion de la Res Publica.
Ce faisant, dénonce un acteur, on peut dire que depuis l’indépendance, ces élections n’ont aucunement été prises en compte. ‘’Depuis Mobutu, ces élections ne sont pas tellement pris en compte. En 2006, n’y a pas eu élections locales fautes de moyen, nous avions adressé des mémos et plaidoyers à la communauté internationale mais sans succès. En 2011 mêmement, il était question de l’absence d’un budget solide pour y arriver. La société civile a longuement mené cette guerre et ne cessera pas jusqu’à obtenir gain de cause‘’, a stipulé Monsieur Milenge Mwenelwata.
In fine, une seule recommandation est sortie de cette réunion : mettre en place un réseau autour des élections précitées. Ceci pour éviter de subir encore les réalités de 2006 et 2011, c’est-à-dire, passer outre ces élections.
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