Société
La corruption qui gangrène l’administration publique et le système judiciaire ; l’instabilité politique ; et, la faiblesse de la qualité des services administratifs et la lourdeur administrative qui entraînent une perte du temps et des dépenses considérables pour les opérateurs économiques. D’après des observateurs, ce sont là les trois entraves au développement du secteur privé en RDC.
En dépit des efforts considérables fournis par le gouvernement central et l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI) dans le cadre de la mise en œuvre des reformes sur l’amélioration du climat des affaires, des analystes sont d’avis qu’il y a encore du chemin à parcourir.
De ce fait, la réforme de la fonction publique est une nécessité pour booster l’appropriation de ce processus par les services étatiques impliqués dans la mise en œuvres des mesures devant lever les obstacles de l’essor du secteur privé congolais. L’objectif étant d’offrir la sécurité juridique et judiciaire aux opérateurs économiques et de réduire le fardeau administratif et fiscal, susceptibles de favoriser l’esprit d’entreprise et la culture entrepreneuriale tel que souhaité par le chef de l’Etat.
« Malgré le volontarisme dont il fait preuve, le président Tshisekedi aura difficile à réaliser son engagement d’assainir l’environnement des affaires en RDC, avec une administration publique et un système judiciaire remplis des fonctionnaires et des magistrats qui baignent dans la corruption jusqu’à la moelle », a déclaré le politologue Isidore Kwandja Ngembo.
D’après lui, la réalisation de cet engagement ambitieux dépendra, à la fois, de la volonté politique du gouvernement de coalition qui n’est toujours pas formé, quatre mois après son élection, et de la capacité de l’administration publique à fournir les services publics de qualité.
« Nous pensons que le président Tshisekedi devra doter son pays d’une administration publique compétente et prête à l’appuyer dans le processus de prise de décisions éclairées, en lui prodiguant des avis techniques fondés sur des données probantes et en exécutant rigoureusement les décisions prises par son gouvernement au niveau national. Cela devra passer notamment par la rationalisation des processus décisionnels transparents et, surtout, par la lutte contre la corruption et ses corollaires répandues au sein de la fonction publique congolaise », a-t-il précisé Isidore Kwandja.
Dans le processus d’application des réformes sur l’amélioration du climat des affaires dont le suivi et la visibilité est assurée par l’ANAPI, la réforme de l’administration publique aura l’avantage d’aboutir à l’adoption des normes et des meilleures pratiques d’une l’administration publique moderne, la promotion d’une culture de l’intégrité et le renforcement des capacités des fonctionnaires dans la formulation des politiques publiques cohérentes et dans la gestion administrative et financière ainsi que dans l’obligation de rendre compte.
Tout cela dans le but d’attirer les capitaux étrangers et les entreprises qui désirent s’y établir, en vue de stimuler la croissance économique et la création d’emplois.
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