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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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La BCC qualifie de "légers" les déficits enregistrés en janvier et en mars 2019

2019-05-18
18.05.2019
2019-05-18
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Deogratias Mutombo Mwana Nyembo (Gouverneur de la Banque centrale du Congo)

La Banque centrale du Congo qualifie de “légers” les déficits enregistrés en janvier et en mars 2019. Pour le gouverneur de la BCC, qui l'a annoncé le jeudi 16 mai au cours d'une conférence de presse, c'est une situation que l'on ne devrait pas dramatiser, surtout quand on sait que que ces déficits étaient "dus aux dépenses d'investissement public qui sont salutaires pour l'activité privée".

À en croire Deogratias Mutombo, ces dépenses d'investissement public sont "utiles pour l’intérêt du pays".

Le gouverneur de la BCC a fait savoir qu'au mois de janvier ainsi qu' au mois des mars 2019, le compte général du Trésor a dégagé respectivement de déficits de l’ordre de 11 milliards de CDF et de 54 milliards de CDF.

La BCC a justifié le déficit enregistré en mars 2019 par le financement du programme d’urgence des 100 premiers jours du président de la république.

“Le Trésor a clôturé ses opérations à fin avril avec un excédent confortable de 307 milliards de francs congolais. En cumul annuel, nous avons enregistré 284 milliards de francs congolais d’excédent. Les deux déficits enregistrés en janvier et en mars sont de déficits qualifiés de légers, simplement parce que même si on extrapole la moyenne de ces déficits sur l’année, on sera loin du ratio Déficit/PIB de 5%…", a renchéri Deogratias Mutombo.

Le président du comité de politique monétaire (CPM) est d'avis que l'extrapolation de ces déficits jusqu’à fin décembre est inférieur à 3% du PIB. Ce qui signifie en d'autres termes, qu'Il n’est pas important de dramatiser les derniers déficits enregistrés en janvier et en mars derniers.

"Il faut noter qu’un léger déficit ou une légère augmentation de la dette publique, si elle doit permettre de soutenir l’activité économique ou permettre de relancer l’économie, n’est pas du tout une hérésie ”, a déclaré le gouverneur de la banque centrale.

Et d'ajouter : "les dépenses d’investissement ont vocation à jouer le rôle déclencheur pour l’activité privée. Combiner l’investissement public et l’activité privée conduit le pays à hausser son revenu national. Le revenu national, à son tour, fait croître les recettes fiscales qui permettent à l’Etat d’investir encore plus. Donc, au final, on va placer le pays dans un cercle vertueux de la croissance économique. C’est ça la vision du chef de l’État. Les dépenses d’investissement sont salutaires. Il faut les saluer surtout que ce soit des dépenses qui sont visibles “.

Comparées à 2018, les dépenses d’investissement public sont en hausse par rapport à la même période.

” Il convient de relever qu’en 2019, les dépenses d’investissement public connaissent une évolution appréciable à ce jour. La dynamique d’investissement conduit le pays à croître ses dépenses d’investissement public jusqu’à 252 milliards de francs congolais à fin avril 2019 contre 118 milliards de francs congolais à la même période en 2018. Cette dynamique est utile et salutaire pour tout le pays désireux de consolider sa croissance économique. Cela a été démontré par l’histoire économique de tous les pays émergents”,a argumenté Deogratias Mutombo.

La BCC  estime que le niveau des dépenses d’investissement public en RDC est encore largement en deçà de la moyenne des pays africains.

“Nous avons encore du rattrapage à faire en matière d’investissement public parce que le ratio en termes de critères de performance économique arrêté au niveau de l’Afrique et même des autres ensembles sous-régionaux comme la SADC et le COMESA est de 30% du PIB. Donc, le pays doit consacrer au minimum 30% des recettes fiscales aux investissements publics. L’année passée nous étions à 7,3%. Là, nous sommes autour de 11%. Donc, nous avons encore des efforts à faire pour investir davantage”, a déclaré le gouverneur de la BCC.

Il y a quelques jours, une frange de la population a allégué, chiffres à l'appui, que les travaux d’investissements lancés dans le cadre des 100 premiers jours du président de la république  avaient englouti une somme importante d'argent sur le compte du Trésor.


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