Economie
Au cours de l’assemblée générale ordinaire de la fédération des entreprises du Congo (FEC), tenue le jeudi 23 mai à Kinshasa, le président de cette fédération, Albert Yuma, a fustigé le retard dans la mise en œuvre des réformes qu’initie, de temps en temps, le gouvernement de la république. L’ordre du jour de cette assemblée générale comprenait, entre autres, la présentation du rapport d’audit présenté par les commissaires aux comptes de la FEC.
« Le climat des affaires dans notre pays est et reste plombé par plusieurs entraves qui freinent le développement du secteur privé. Cela est attesté par le rang que la RDC a occupé à la récente publication du rapport « Doing business » de la Banque mondiale. Pour l’édition 2019, notre pays a reculé de deux places par rapport à l’année précédente, se classant à la 184ème position sur les 190 économies considérées avec un score faible de 36,85 sur 100 », a déclaré le président de la FEC.
S’agissant des réformes, la fédération des entreprises du Congo en a apprécié quelques unes, à l’exemple de la diminution de l’IBP.
« Néanmoins au nombre de réformes entreprises, notre fédération a apprécié, à sa juste valeur, la diminution du taux de l’IBP de 35% à 30%. Cependant, pour ce qui est du secteur agricole, au regard de son caractère stratégique pour le développement de notre pays, la FEC souhaite que le taux de l’IBP dans ce secteur soit encore revu à la baisse pour le situer à moins de 18% », a indiqué Albert Yuma.
Une autre réforme saluée par la FEC est celle relative à l’extension du guichet unique pour le paiement des impôts et taxes aux entreprises relevant de la catégorie PME. Malheureusement, le patronat congolais a constaté avec regret que cette réforme n’a connu aucun début d’exécution, alors que ces entreprises constituent pourtant une meilleure chance de développement.
Pour ce qui est des perspectives pour 2019, Albert Yuma a indiqué que le dynamisme du secteur extractif devrait continuer à impulser l’activité économique au niveau intérieur, en dépit de la situation morose à l’international, même s’il est patent. Albert Yuma a estimé que cette politique d’exportation de ces produits bruts, sans valeur ajoutée, annihile l’ambition de développement d’une industrie congolaise. En outre, a-t-il fait savoir cette dynamique ne pourra se faire de manière immédiate, par manque de capacités productives et d’énergie.
C’est ainsi que la FEC appelle à la mise en place d’un gouvernement qui devra poursuivre la mise en œuvre des réformes structurelles afin de stimuler les investissements, d’améliorer le climat des affaires et de renforcer la résilience de l’économie par la diversification économique.
Par ailleurs, la FEC préconise également la prise de mesures urgentes à exécuter dans un très court terme pour attirer de nouveaux investissements dans les secteurs porteurs à forte valeur ajoutée notamment dans les mines, l’agro-industrie, les transports, l’énergie, les assurances et les infrastructures en vue de concrétiser les bonnes intentions des pouvoirs publics et de rassurer les investisseurs qui sont les détenteurs de capitaux et les créateurs d’emplois et de richesses.
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