Société
Communément appelés wewa, les taximen des motocyclettes opérant dans la ville-province de Kinshasa font actuellement partie de ceux qui ont augmenté le taux d’accidents routiers.
Accrochés parfois à trois ou quatre personnes sur une même moto roulant à grande vitesse, et exécutant des acrobaties spectaculaires pour se faufiler entre les voitures, tous les ingrédients semblent réunis pour exposer les amateurs de ce moyen de déplacement aux accidents de la circulation.
Victimes de ces accidents, nombreux d’interlocuteurs se sont appesantis sur les causes majeurs de ces accidents réguliers. « La plupart de ces accidents des motos sont dus au manque d’expérience, mais à l’incompréhension des motards et chauffeurs des voitures qui, tous, se précipitent pour regagner à temps leur destination aussi. Plusieurs motards n’ont pas l’âge requis pour conduire », a fait savoir une vendeuse à Kintambo magasin.
Il faudra parcourir les hôpitaux de Kinshasa pour se rendre compte de l’évidence du taux élevé des accidentés, des dégâts et des pertes en vies humaines que cause le phénomène wewa. Les victimes se trouvent parfois dans un état très critique. Visage complètement défiguré, colonne vertébrale endommagée, bassins, pieds, jambes, bras fracturés jusqu’à être amputés, cou fracturé, yeux sortis des orbites… sont désormais les principaux cas d’accidentés reçus aux cliniques universitaires de Kinshasa.
Interrogé à ce sujet, un des chirurgiens a affirmé que le nombre de victimes d’accident de moto ne fait que s’accentuer du jour au lendemain. Plusieurs parmi ces accidentés arrivent souvent à la clinique après avoir rendu leur âme. Il a estimé que les responsabilités sont partagées entre les conducteurs, les passagers et les autorités compétentes.
Bien que la circulation des taxi-motos soit interdite au centre-ville, elle continue à faire l’affaire dans la partie majeure de la capitale Kinoise. Il y a à peine quelques mois, le gouvernement avait pourtant pris des mesures draconiennes en matière de circulation de ces motos, mais la plupart reste lettre morte. De surcroît plusieurs voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer cette pratique, mais sans succès.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Les plus commentés
Société Justice : l'ancien vice-ministre des Hydrocarbures condamné à 20 ans de prison
17.04.2024, 14 commentairesEconomie Acquisition de concession arable à Brazza par le Rwanda : une arme de destruction économique aux portes de Kinshasa (Analyse d'André-Alain Atundu)
18.04.2024, 11 commentairesPolitique Spéculation autour du rôle de Maman Marthe : « Elle incarne la vision prophétique du parti, UDPS, devant guidé l’action politique du Président de la République. » ( Lisanga Bonganga)
19.04.2024, 10 commentairesPolitique Insécurité au Nord-Kivu : la Belgique s’oppose à l’idée de revoir les frontières congolaises sous prétexte d’une médiation
17.04.2024, 9 commentaires
Ils nous font confiance