En attendant la « Motion de censure contre les antivaleurs ». Le reggaeman Mack El Sambo lance la chanson « Plus jamais par les armes »

L’artiste reggaeman congolais évoluant à Goma (Nord-Kivu), Mack el Sambo, vient de sortir la chanson intitulée « Plus jamais par les armes ». Dans ce titre, il véhicule un message de paix et indique qu’on ne peut pas libérer un peuple en le massacrant. « Quand les armes chantent, toute la population pleure », affirme-t-il sur radiookapi.net Plus jamais par les armes est l’un des titres de l’album qu’il lance bientôt sous le titre : « Motion de censure contre les antivaleurs ».

L’artiste se considère comme étant le petit fils de Bob Marley et fils de Lucky Dube. Ce sont ses modèles et maîtres à penser…, témoigne-t-il. Il retient de Bob Marley, la force du texte, le message de libération de l’homme noir du système babylonien.

Mack El Sambo, de son vrai nom Joseph Machozi Kataka Lusambo, est un artiste qu’on ne présente plus dans la partie Est de la RD Congo. Né le 27 janvier 1970, à Kiwamja, dans le territoire de Rutshuru à 72 Km de la ville Goma.

Il est marié à Claudine Komba Kumimbao Mwangacucu et père d’une famille de 5 enfants. Depuis l’âge de 12 ans, il a évolué comme chantre à l’Eglise catholique de Nyamilima, Paroisse de Binza dirigé par le père Caraciollini qui, plus tard, lui a appris la guitare, l’accordéon, le piano, ... et à solfier.

En 1988, Mack quitte Nyamilima pour la ville de Goma, poursuivre ses études à l’Institut technique industriel de Goma en sigle ITIG-Don Bosco des Pères Salésiens, l’une des plus grandes du pays. Et dans cette école, l’artiste accompagnait la messe avec sa guitare et dirigeait la chorale de l’école.

Il sera plus tard sollicité comme soliste par un orchestre qui faisait la rumba. C’est avec cet orchestre qu’il a acquis ses premières expériences de la scène. Ils se sont produits au Rwanda.

Quant à sa carrière en tant qu’artiste confirmé, c’est en 1996 après l’interruption des études supérieures qu’il s’est lancé pour une carrière professionnelle avec la sortie de son premier album, Goma originalité qui avait comme chanson fétiche Sikujyaka, qui signifie : (je ne sa­vais pas que j’aurais autant de pro­blèmes), un album de 10 titres. C’est l’un de ses meilleurs al­bums, à en croire les critiques. Il s’en suivit plusieurs concerts à travers la province du Nord-Kivu.

Le 2ème album est sorti en 1998, « Pacification », inspiré des événements du génocide du Rwanda, des guerres tribalo-ethniques du Kivu. Cet album invite les gens à la cohabitation pacifique et à la non-violence active. Le 3ème album de 8 titres, « Plus jamais par les armes » sortira 5 ans plus tard, inspire par les faits d’actualité notamment les mouvements de rébellion.

Et, l’artiste invitait tous ces mouvements à déposer les armes et à ne plus y recourir tout en prônant la résolution pacifique des conflits. Dans cet album, Mack a égale­ment fait un clin d’œil « Ituriens » à travers un Hema Lendu, une autre chanson du genre, Unité des congolais invitait tous les congolais à ne pas se diviser mais à rester plutôt unis pour l’intérêt du public.

Un petit fils de Bob Marley en gestation dans les montagnes de l’Est...

Après ces 3 albums, il a réalisé beaucoup de singles notamment une de toutes les lois référendaires, sur les élections, tous au brassage, qui invitait les militaires dissidents à promouvoir la paix. Tous contre les violences sexuelles, Amani Kivu les, une chanson qui a servi de hymne pour le programme Amani et plusieurs autres chansons publicitaires réalisées pour les entreprises et les Ong. Alors que nous couchons ce papier, Mack s’affaire à parachever « Motion de censure contre les antivaleurs ».

Cet album est en chantier, un opus de 12 titres où il y aura la reprise de « Sikujiliaka » et « plus jamais par les armes ». Ce dernier offre l’opportunité à d’autres artistes de la sous-région des grands lacs d’apporter leurs concours artistiques.

Des musiciens tanzaniens, ougandais et burundais vont s’associer à l’artiste dans la réalisation de cet album. L’artiste se considère comme étant le petit fils de Bob Marley et fils de Lucky Dube. Ce sont ses, modèles et maîtres à penser . . . Témoigne-t-il. Il retient de Bob Marley, la force du texte, le message de libération de l’homme noir du système babylonien, tout ce qui exploite les autres, tout ce qui tient compte de la suprématie des races par rapport aux autres.