Société
Des agents impliqués dans l’organisation des mouvements de grèves sauvages intempestifs à la SCPT viennent d’être suspendus par la direction générale. D’après des sources concordantes, cette décision a été récemment prise avec l’accord du ministère du Portefeuille et l’Inspection générale du Travail. Cette dernière a entamé des enquêtes afin d’établir la responsabilité de la quarantaine d’agents concernés.
En effet, les autorités compétentes se sont visiblement rendues compte que la succession de mouvement d’arrêt de travail par les agents de la SCPT se fait en violation de la réglementation en la matière.
Le caractère flagrant et arbitraire se justifie, d’après les dispositions pertinentes de la note circulaire 05/09 du 14 août 2009 relative aux instructions procédurales pour l’usage du droit de grève en RDC, l’entêtement de certains agents par l’intersyndicale à observer des arrêts de travail tant que la revendication légitime aura été soumis à l’arbitrage de l’inspection générale du Travail et sanctionné par un procès-verbal de conciliation partielle.
Dès lors, le constat faisant état de perturbation des activités de la société, de la paix sociale et de services à rendre à la clientèle de la SCPT a été patent. D’où, la décision des autorités compétentes visant à stopper net ce comportement de certains syndicats qualifié d’irrespectueux et à faire un recadrage immédiat avant que la situation ne se dégrade d’avantage.
Entre-temps, les agents suspendus pour des raisons d’enquête dénoncent cette mesure et continuent d’exiger le départ du directeur général intérimaire et quatre mois d’arriérés de salaires. Au courant de la semaine passée, ils ont fait un sit-in devant le cabinet du gouverneur de la Ville de Kinshasa pour lui annoncer des actions de revendications qu’ils feront sur la voie publique. Car, l’accès leur a été interdit sur le site de la SCPT.
A propos des arriérés, un des agents de cette société reconnait que depuis janvier de cette année, cinq mois ont été payés par l’employeur dont le premier mois de cette année 2019 au cours duquel ils n’ont pas travaillé. Malgré cet effort, il y a trois autres mois à payer en termes d’arriérés pour régulariser la situation.
C’est là que l’Inspection générale du Travail est intervenue pour concilier les deux parties en tenant compte des difficultés de trésorerie que connait la société.
D’après une source interne, les recettes mensuelles de la SCPT sont évaluées à moins de 30 000 USD pour les services de la Poste et d’environ 700 000 USD pour ceux de télécoms (de paiements qui arrivent souvent avec des retards). Alors que la masse salariale mensuelle se chiffre à plus de 825 millions USD pour un total d’environ 3 000 employés dont moins de 1 000 actifs (parmi lesquels près de 80% connaissent des problèmes d’âges, de compétences, de mise à niveau, etc.)
Ce déséquilibre financier flagrant se creuse davantage avec des charges de fonctionnement, de maintenance technique, paiement des dettes et de prise en charge de certains prestataires de la société ainsi que des engagements internationaux. Ce qui oblige la direction générale à faire des arbitrages pour faire face à toutes les charges de la société.
Au demeurant, le rétablissement de l’ordre au sein de la SCPT passe, selon l’entendement des autorités compétentes, par la sanction exemplaire et l’organisation des élections syndicales afin d’installer des délégués syndicaux respectueux des lois de la République.
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