Politique
Le président national de l'Union nationale des nationalistes (UNANA) plaide pour une réforme profonde de la Cour constitutionnelle. Willy Mishiki, tirant les leçons de soupçons de "corruption" lors du traitement des contentieux électoraux des législatives du 30 décembre 2018, ne trouve pas normal que les juges de la Haute Cour aient du penchant pour une quelconque obédience politique.
L'ex-vice-ministre de l'Énergie et ressources hydrauliques du Gouvernement Badibanga l'a déclaré hier jeudi 11 juillet au cours de sa sortie médiatique coïncidant avec la célébration de la Journée internationale de la population. Occasion pour lui de remercier la population de Walikale qui, dit-il, l'avait massivement élu "même si la Cour constitutionnelle a décidé de ne pas l'inscrire sur la liste des 500 députés nationaux de cette législature".
"Vu la corruption qui gangrène la Cour constitutionnelle, je trouve normal qu'on change le mode de désignation des juges de la Cour pour éviter que les arrêts de cette haute juridiction soient influencés par une famille politique comme c'est le cas actuellement", fait savoir le "Prince de Walikale".
Willy Mishiki estime qu'il a été élu avec 54.193 voix loin devant ceux qui occupent actuellement les trois sièges du territoire de Walikale à l'Assemblée nationale. Face à la presse, Willy Mishiki reconnait qu'il a été "l'un de rares requérants à avoir apporté deux seaux avec 99% des preuves actées et comptées au niveau des récépissés à la Cour constitutionnelle". Il pointe d'un doigt accusateur un des juges de la Cour qui l'aurait invité "pour voir comment faire pour qu'il soit proclamé député".
Et Willy Mishiki d'ajouter : "je lui ai demandé de s'excuser auprès de la population dans 72 heures sinon je mettrais à la disposition du public les conversations téléphoniques, textos et d'autres preuves l'incriminant ". Willy Mishiki croit dur comme fer que son recours n'a pas abouti "parce qu'il y avait des gens qui se sont clairement opposés à son élection". Ce qui l'amène à dire que "ce n'est pas par hasard qu'il a eu des démêlés montés de toutes pièces à Goma alors qu'il s'apprêtait à déposer sa candidature à Walikale". Willy Mishiki avait été arrêté le samedi 28 juillet à Goma et sa condamnation à neuf jours de prison ferme par le Tribunal de Grande Instance de cette ville située dans l'Est de la RDC.
Le verdict était tombé, tard dans la nuit, à l'issue d'un procès expéditif, avec une amende de 7.000 dollars américains pour coups et blessures sur une femme. "C'est un montage politique. Au départ, j'ai été harcelé chez moi à Goma par deux hommes et une femme, dont l'un d'eux était armé. Je suis allé me plaindre à la police de renseignement. Et pendant que je quittais la police, l'une des femmes s'est attaquée à moi, me rouant de coups", s'explique-t-il.
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