Afrique
La commission sud-africaine qui enquête sur la corruption d’Etat qui gangrène le pays a suspendu l’audition de son témoin numéro 1, l’ancien président Jacob Zuma.
L’enquête qui reprend vendredi porte sur des allégations selon lesquelles Zuma aurait permis à des "copains" de piller les ressources de l‘État et d’influencer les nominations à des postes de direction au cours de ses neuf années au pouvoir.
“Nous suspendons les débats jusqu‘à vendredi matin […] de façon à ce que les avocats des deux parties trouvent un accord”, a annoncé le président de la commission, le juge Raymond Zondo, à l’issue d’un énième incident de séance.
J'ai un problème [...] parce qu'on me demande de me souvenir de tous les détails de travaux qui sont généralement conduits par des directeurs ou des fonctionnaires.
Les avocats de Zuma ont soutenu que les avocats de l’enquête ne devraient pas contre-interroger l’ancien président parce qu’ils affirment que les témoignages d’autres témoins n’impliquent pas directement leur client dans la corruption et la fraude.
J’ai l’impression que mon client a été amené ici sous de faux prétextes, et maintenant j’ai besoin qu’il décide s’il veut être contre-interrogé, car c’est clair, c’est juste confirmé, il est contre-interrogé". À expliqué Muzi Sikhakhane, l’avocat de Jacob Zuma.
Zuma témoigne depuis lundi devant la commission, chargée de faire la lumière sur les nombreux scandales qui ont éclaboussé sa présidence (2009-2018) et l’ont contraint à la démission il y a un an et demi.
Lundi, l’ancien président, qui bénéficie toujours d’un soutien important dans les zones rurales et dans sa province natale du KwaZulu-Natal, a déclaré avoir été victime d’un complot vieux de plusieurs décennies de la part d’ennemis au pays et à l'étranger qui veulent se débarrasser de lui.
Selon les analystes, les efforts du successeur de Zuma, Cyril Ramaphosa, pour assainir la politique pourraient être affectés si l’enquête ne parvient pas à établir des preuves solides contre l’ex-chef de l’Etat.
Son témoignage doit reprendre vendredi matin, si un accord a été trouvé d’ici là sur ses modalités.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique Les graves accusations du cardinal Ambongo contre le gouvernement congolais !
20.04.2024, 31 commentairesPolitique Primaires à l'Union sacrée : ''Une manière planifiée d'écarter Vital Kamerhe de la course à la tête de l'Assemblée nationale'' (UNC)
22.04.2024, 15 commentairesPolitique «Soutenir Tshisekedi pendant la campagne de 2023 ne signifie pas donner un chèque blanc à son entourage des binationaux pour piller le pays »(A-Daniel Shekomba)
22.04.2024, 9 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance
Jacob Zuma