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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Société

La prostitution à ciel ouvert à Kinshasa

2014-08-18
18.08.2014 , Kinshasa
Société
2014-08-18
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Ceux qui habitent la commune de Lingwala précisément sur l’avenue  Kalembe lembe  et les environs, ont sans doute constaté que devant l’Assanef (espace où on organise les veillées mortuaires) qu’il y a chaque soir un marché  pirate. Mais juste à côté, derrière le bâtiment de l’Assanef situé sur l’avenue Kalembe lembe en face de la maison communale, il y a également  un groupe de jeunes filles qui à leur tour ont formé un petit marché.

Tenez vous tranquille ! Ces jeunes filles ne vendent ni les oranges ni les bananes mais plutôt le sexe. Selon les informations en notre possession, ces filles viennent pour la plupart du Camp Kokolo pour se prostituer à la cité. C’est parfois les femmes ou les filles de militaires. Peu sont celles qui habitent la commune de Lingwala. Ce qui a attiré notre attention est que ces filles se prostituent au vu et su des agents de l’ordre. Juste à quelques mètres de l’Assanef, il y a un commissariat de Police et à côté la maison communale.

Curieux que cela puisse paraître, ces prostituées vont jusqu’à l’enceinte de la maison communale exécuter leur sale besogne. Une fois attrapé un gibier dans leur filet, qu’elles appellent couramment « client », elles vont négocier la place chez le gardien de la maison communale, moyennant quelque chose pour satisfaire leurs partenaires.

D’autres, par contre, le font sur place ou encore derrière la grande poubelle publique située à côté de la station d’essence Elf, sur l’avenue de Libération ex-24 Novembre. Le matin lorsqu’on passe dans ce coin, il y a tout un lot de préservatifs qui jonchent les rues et ce sont les pauvres cantonniers qui les ramassent à leur place. 

A en croire certains observateurs, cela fait plus d’une dizaine d’années que ces filles se prostituent dans ce coin. Avant, elles étaient dans le bar Saï-Saï sur l’avenu Kalembe lembe entre la direction Kutu et des amoureux, une fois que le bar a fermé, elles se sont retrouvés dans la rue. Avant de s’installer derrière le bâtiment de l’Assanef, elles étaient devant l’école primaire Sainte Marie. Lorsque les prêtres ont réaménagé le lieu pour construire un site de loisir dénommé « Congo loisir », elles ont été déguerpies. De là, elles sont allées s’installer derrière le centre médical Vijana et aujourd’hui elles sont derrière l’Assanef.

Désormais, ce couloir est appelé couloir de la « mort », car c’est impossible de passer en famille, ces filles étant presque nues. Ces jeunes filles commencent à exercer ce qu’elles appellent   « boulot » à partir de 18 h. A des heures tardives, celles qui s’amusent de franchir le seuil de ce couloir en compagnie de leurs amoureux, sont souvent inquiéter, de fois même violentées. 

Aujourd’hui à Kinshasa, malgré les efforts consentis de la part du ministère de Genre, diriger par Géneviève Inagosi, pour la promotion de la femme, il y a d’autres femmes qui s’en moquent. D’ailleurs pour elles, le corps de la femme est devenu une marchandise qui peut se négocier à un bon prix. D’aucuns racontent que la prostitution est un métier comme tout autre, c’est d’ailleurs le plus vieux métier du monde. Bien que la prostitution soit le plus vieux métier du monde cela ne se faisait pas comme on le voit de nos jours.

A l’époque, c’était dans les bars, les boites de nuit et à des heures tardives, mais aujourd’hui ces filles n’ont pas froid aux yeux, elles se prostituent même la journée.

Ces jeunes filles doivent vraiment prendre conscience de l’image qu’elles sont en train de montrer de la femme congolaise, africaine en général. Ne dit-on pas que "éduquer une femme c’est éduquer une nation". Elles  doivent savoir que l’avenir de cette nation en dépend.

De leur coté, les autorités compétentes doivent prendre des mesures sévères pour éradiquer ce fléau qui est devenu de plus en plus fréquent dans la ville de Kinshasa. Sur ce, le général Célestin Kanyama doit relancer l’opération « Likofi », cette fois-ci, non seulement pour traquer les inciviques mais également toutes ces filles qui sont en train de souiller l’honneur de la femme congolaise.


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