Société
Le ministre d’Etat à l’Emploi, travail et prévoyance sociale, Lambert Matuku Memas, vient d’appeler les employeurs œuvrant en République démocratique du Congo à "se conformer scrupuleusement aux dispositions légales et complémentaires en matière de travail, avant les prochains contrôles qui verront les contrevenants subir les sanctions les plus sévères".
Le ministre qui l’a fait savoir à travers un document publié mardi, rappelle qu’il avait "constaté avec regret, qu’à l’issue de sa récente tournée effectuée dans quelques entreprises opérant dans la ville de Kinshasa, nombreux employeurs s’évertuent à s’installer dans la violation délibérée desdites dispositions".
Il a saisi l’occasion pour revenir sur les causes ayant prévalu à la résurgence du conflit entre les employeurs, les travailleurs et les bureaux de placement. Il s’agit notamment de l’absence de la délégation syndicale pour canaliser les revendications sociales des agents, de la non application intégrale du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et du non-respect des conditions d’hygiène et de sécurité qui ont élu solidement domicile dans certaines entreprises et sociétés de toutes natures.
Ces tournées du ministre devront se poursuivre dans l’arrière-pays afin de remettre de l’ordre dans le secteur de travail, note-t-on.
En rappel, les travailleurs du secteur du commerce et des entreprises privées ont observé à plus de trois fois, au cours de l’année en cours, les arrêts de travail pour des raisons ci-haut évoquées.
S’agissant des bureaux de placements, ces agents avaient exigé la non intervention desdits bureaux dans leurs transactions salariales avec les employeurs. Ils avaient également déploré la mauvaise foi de ces employeurs qui les faisaient travailler comme des "robots" sans aucun respect de l’horaire de travail ni des conditions minimales d’hygiène.
Concernant le SMIG, le Conseil national du travail (CNT) avait retenu lors de sa 33ème session ordinaire, tenue du 25 au 31 octobre 2017, que le taux du SMIG passe de 1.680 FC à 7.075 FC / jour pour le travailleur ordinaire, applicable à partir du 1er janvier 2018.
Ce taux devait s’appliquer en quatre paliers tous les 6 mois, à raison de 25 % par palier, en l’occurrence, dans le secteur du commerce, agro-industriel et pastoral. Mais, en réalité, jusqu’à ce jour, nombreux employeurs n’ont même pas encore exécuté le premier pallier dudit SMIG.
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Lambert Matuku Memas, ministre d’Etat à l’Emploi, travail et prévoyance sociale