Politique
Les plateformes Cap pour le Changement (CACH) de Félix Tshisekedi, président de la République, et Front Commun pour le Congo (FCC) du président honoraire et autorité morale Joseph Kabila ont signé un accord de coalition politique pour une gouvernance commune.
Elles ont énoncé les principes qui vont guider le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba dans la formation d’un gouvernement qui comprendra 65 membres dont 48 ministres et 17 vice-ministres. Le FCC aura 42 ministères et CACH 23 portefeuilles.
Pour le président de l’ASBL"Nouvelle Elite Congolaise (NEC)", Antoine Makay, l’Accord de coalition politique conclu entre les deux familles politique revêt un caractère ambigu.
La coalition entre les deux familles politiques ne reflète nullement à l’esprit, ni à la lettre, le vrai sens de ce concept au regard de l’Académie scientifique ou de la lexique juridique.
Selon Makay, Doctorat en science politique, il est inconcevable de parler de la coalition dans l’énoncé de l’Accord et recourir aux principes cardinaux de la cohabitation dans l’exercice ou la pratique.
Ceci constitue de l’escroquerie d’une classe politique perverse voire même de la trahison auprès du peuple congolais, dit-il.
Il fait remarquer aux chefs de file de deux camps politiques qu’aucune académie scientifique, ni lexique juridique ne leur reconnaissent le droit de changer le contenu, ni la définition du concept" coalition".
Pour lui, en terme limpide, la coalition suppose que les fissures des limites sont cassées et en espèce, dit-il, on ne peut avoir plusieurs coordonnateurs si ce n’est qu’un seul.
Il relève donc une confusion scientifique entretenue par cette classe politique en mal de positionnement, chose qui ne peut être tolérée.
Aussi, poursuit-il, on ne peut être dans une coalition et en même temps se partager des postes comme si on est dans un gouvernement de transition ou d’union nationale.
" Nous ne sommes pas dans un pouvoir de transition à l’instar de 1+4, ni de celui d’un coup d’État, ni non plus celui issu des négociations mais plutôt d’un pouvoir d’alternance politique ", a martelé Makay.
Et, à ce point de vue, tout en soutenant le Chef l’État, Félix Tshisekedi, il pense que la constitution du futur gouvernement ne peut en aucun cas rester l’apanage de deux camps politiques mais plutôt doit tenir compte de toutes les couches politiques en présence.
C’est pour cela, il attire l’attention du Chef de l’État, en prenant en compte dans la composition de l’exécutif, des forces vives de la Nation même des syndicalistes car tout le monde a contribué pour arracher cette alternance, à cela s’ajoute les forces politiques en présence à l’instar de l’AFDC-A de Bahati car, soutient- il, sans cela, il sera difficile pour ce gouvernement de maîtriser la situation au bénéfice du peuple.
Parlant de la taille du futur exécutif, Antoine Makay a indiqué qu’elle est trop" éléphantesque " et va plutôt assouvir les intérêts des opinions et des égoïstes que le peuple a décrié et non répondre aux attentes de la population qui aspire à un réel et véritable changement.
Antoine Makay qui l’a déclaré dimanche 04 août dans un entretien accordé à Ouragan FM, a fustigé la répartition des postes ministériels qui vide la substance du pouvoir de l’autorité suprême et qui fait tomber le pays dans une cohabitation inédite en faveur de l’ancien président Kabila.
Cet analyste politique constate que le partage du gâteau se penche largement du côté du FCC qui détient les cordons de la bourse, les minerais, principales ressources budgétaires, l’armée, les portefeuilles, la justice.
Il dénote qu’à travers cette clé de partage, la mauvaise volonté du FCC d’accompagner le développement du pays et aussi sa ferme détermination à emprisonner davantage la nation.
Pour Antoine Makay, comment le président de la République peut-il accepter de céder des ministères auxquels l’ancien pouvoir avait lourdement échoué et qui, à ce jour, laisse des antécédents fâcheux.
Il estime que sans la maitrise de ces ministères, les marges de manœuvres du nouveau président de la République resteront très étroites.
" Quand vous n’avez pas entre autres le contrôle de ces ministères, je ne crois pas que le Chef de l’État pourra arriver à répondre aux attentes du peuple", a dit Makay.
C’est pourquoi, il appelle le Chef d’Etat de prendre distance de tout accord qui bloquera l’épanouissement des congolais.
Qu’il n’hésite pas de décevoir même les intimes et vieux compagnons pour privilégier l’intérêt suprême de la Nation.
Il recommande au président Fatshi de rejeter la répartition des ministères telle que proposer par les 12 représentants du FCC et du CACH.
La Constitution ne prévoit nulle part l’équilibre des regroupements politiques à la formation du gouvernement. Seul l’équilibre des provinces est la règle.
Si la coalition CACH et FCC doit exister pour gouverner. Il faut à sa tête un pouvoir pyramidal, c’est-à-dire, un chef pour tous et des subalternes hiérarchiques.
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Antoine Makay,, président de l’ASBL