Provinces
L’éclairage public sur l’avenue Gambela va non seulement permettre la visibilité aux usagers de la route et lutter aussi contre l’insécurité, œuvre des « kuluna » qui profitent de l’obscurité pour commettre leurs méfaits.
L’explosion de joie : voilà comment la population a accueilli le rétablissement, mardi 13 août dans la soirée, de l’éclairage public sur le tronçon Kasa-Vubu et Ngiri-Ngiri de l’avenue Gambela, dans la commune de Ngiri-Ngiri, à Kinshasa, après plusieurs mois d’obscurité.
Le rétablissement de l’éclairage public est l’œuvre du député national du Mouvement de libération du Congo (MLC), Esi Iyeli, élu de la circonscription électorale de la Funa, a appris Le Potentiel des sources sûres. C’est sans doute un acte de générosité que ce député national a posé en faveur de ses électeurs privés d’électricité sur ce tronçon pendant de longs mois.
En effet, il a effectué des démarches auprès de la Société nationale d’électricité (SNEL) afin que l’éclairage public y soit rétabli. Ce tronçon,
on le sait, connaît habituellement un trafic intense. Cela permet de désengorger la circulation sur la partie centrale de la ville de Kinshasa.
Cet élu du peuple n’est pas à sa première réalisation dans la commune de Ngiri-Ngiri. A son actif, relève l’assainissement de l’avenue Gambela dans le cadre des travaux communautaires de « Salongo ». Pour ce faire, il a mis à contribution des jeunes, filles et garçons confondus, pour les exécuter, moyennant une rétribution.
Il faut épingler l’assistance aux malades nécessiteux et la prise en charge des obsèques des particuliers. Comme les Kinois ne manquent pas
d’imagination, ils lui ont collé le sobriquet de « Papa social », pour ses actions à caractère social qu’il pose en faveur de la population.
Si le rétablissement de l’éclairage public sur ce tronçon a réjoui la population, cela n’a pas été le cas pour une catégorie de gens. Ce tronçon a été le champ de prédilection des « kuluna » (bandits urbains, ndlr) qui, à la faveur de l’obscurité, ont commis des actes répréhensibles par la loi. A plusieurs reprises, des cas d’extorsion des biens de valeur tels que les téléphones portables, les bijoux … ainsi que de l’argent y ont été signalés. Ce sont souvent ceux qui rentrent en retard, pour l’une ou l’autre raison, et les noctambules qui en sont victimes.
Après avoir commis leurs forfaits, les délinquants disparaissaient dans la nature. Et il est difficile, voire impossible, de mettre la main sur eux suite à l’obscurité qui enveloppe le tronçon et ses alentours. L’éclairage public relève de la compétence de l’Hôtel de ville de Kinshasa. Mais, constate-t-on, certaines avenues qui connaissent un trafic intense sont dans le noir, la nuit tombée. C’est le cas de l’avenue des Ecureuils dans la commune de Ngaliema. L’éclairage public y était absent pendant des années, après la chute de la deuxième République.
Sous le mandat Kimbuta, il avait été rétabli mais pas pour longtemps, car l’obscurité est observée sur cette artère depuis quelques années. Et souvent, de nombreux accidents de la circulation y sont enregistrés pendant la nuit, provoqués non seulement par les automobilistes mais aussi bien par les conducteurs de motos-taxis, communément appelés « wewa ». Ces accidents de la circulation font parfois des morts qu’on aurait pu éviter si l’éclairage public était là. L’Hôtel de ville de Kinshasa est donc interpellé.
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