Provinces
Dans sa livraison d'hier, la radio Okapi rapporte que les activités au sein de l'Hôpital général de référence de Dipumba dans la province du Kasaï-Oriental sont paralysées à cause du manque d'eau et d'électricité. Actuellement dans cet hôpital, le personnel de santé éprouve de nombreuses difficultés pour stériliser les matériels de laboratoire, la salle des interventions chirurgicale et à nettoyer les salles.
Pour alimenter l'hôpital en énergie électrique, les responsables de cette structure affirment disposer d'un groupe électrogène qu'ils allument de temps à autre pour faire fonctionner certains services. Mais aussi curieux que cela puisse paraitre, le centre hospitalier est dans le noir alors que certaines habitations situées non loin de cet hôpital, sont alimentées en énergie électrique.
Cette situation complique la convalescence de certains malades et qui se retrouvent dans l'obligation de quitter cet hôpital pour se faire soigner ailleurs. Quant aux infirmiers, ils craignent, par manque de nettoyage, que cet hôpital devienne un lieu propice pour la propagation des maladies.
S'agissant de l'eau portable, le médecin-directeur ad intérim, docteur Mbuyamba affirme que l'hôpital est approvisionné en eau potable par intermittence :
"Pour faire fonctionner certains services qui nécessitent de l'énergie électrique, l'hôpital fait tourner son groupe électrogène", a-t-il ajouté.
L'eau potable devient une denrée de plus en plus rare à Mbuji Mayi. L'eau ne coule plus dans les robinets depuis un certain moment, ce qui rend la vie invivable dans cette ville.
Les habitants de cette ville sont contraint de parcourir de centaines de kilomètres pour se procurer de l'eau potable. Certains habitants sillonnent la ville à vélo, à moto ou en véhicule à la recherche de l'eau dans les quartiers où elle coule encore. Cette pénurie est consécutive à un manque d'énergie électrique dans la ville qui perturbe le fonctionnement de l'entreprise publique de distribution d'eau (Regideso).
La même situation est observée dans la ville de Kananga où les habitants sont privés d'eau potable depuis près de 6 mois. Plus de 80% de la population de Kananga estimée à un million trois cent mille personnes recourent à l'eau des sources non aménagées, car pour elle, le manque d'eau potable dans la ville est devenu " habituel et supportable ".
Pour s'approvisionner en d'eau potable, ils vont devant des bornes implantées au centre-ville et près de l'usine de captage. Les personnes qui veulent puiser de l'eau doivent débourser chacune 100 à 150 Francs congolais (0.1 USD à 0.16 USD) pour un bidon de 20 litres. Les autorités provinciales sont appelés a agir dans le meilleur délai car la situation devient de plus en plus préoccupante.
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