Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
mediacongo
Retour

Société

Victimes de dépossession de terrain d’exploitation : des maraîchers décrient des campagnes médiatiques gratuites

2014-09-26
26.09.2014 , Kinshasa
Société / Economie
2014-09-26
Ajouter aux favoris

Dans la mesure où, le message désapprouvé a été attribué à des intervenants se présentant sous l’étiquette d’observateurs. « Ce message télé-médiatisé est une campagne gratuite, œuvre des gens qui tiennent à nous faire délocaliser des espaces terriens que nous exploitons », a déclaré un maraîcher. Et d’ajouter : « Faute de réunir des moyens légaux pour avoir raison de nous, ils déclenchent une campagne d’arrière-garde contre la consommation de légumes produites localement. Cela dans le but de semer le doute dans l’imaginaire collectif sur la qualité de nos produits. L’objectif étant de nous décourager », a-t-il insisté.

Les bonnes consciences admettent en principe, que la population urbaine soit alertée lorsqu’un danger la guette, et davantage dans secteur alimentaire. Mais dans le cas précis, des maraîchers rejettent la démarche des personnes n’ayant guère qualité, donc non agronomes, appliqués à régler des comptes.

La vocation agricole du sol congolais, un atout à préserver

Lorsque des champignons blanchâtres sous forme de mycose et nocifs auraient été perçus en un endroit quelconque de la capitale, il serait hâtif de faire l’alarmiste, au point de produire dans l’imaginaire public des consommateurs l’illusion d’un danger qui se généralise.

En effet, le secteur alimentaire à Kinshasa a deux pôles : l’importation de vivres frais qui maintient la dépendance alimentaire ; le maraîchage urbain qui ne s’appuie que sur la vocation agricole du sol. Le premier a une taille industrielle et capable de faire agiter des décideurs.

Le second, confronté au déficit d’encadrement, s’apparente au repère de défavorisés et pose, à juste titre, un problème d’accès à la propriété terrienne. Plus d’une fois, d’un coin à l’autre de la capitale, des maraîchers ont été priés de quitter le lieu qu’ils exploitaient, faute d’en justifier la propriété : les pépinières de Bandalungwa, les plates-bandes de Limete, les abords de l’avenue de l’université dans la commune de Kalamu, la place du triangle qui mène à l’université de Kinshasa, les plates-bandes de Banunu aux abords du boulevard Lumumba à Matete, sont des cas. Cela va sans dire que face à la désinformation en cours, l’on est loin de la probabilité d’un regroupement de maraîchers qui remettrait les pendules à l’heure. Dès lors, plus d’une bonne conscience appellent la Division urbaine de l’agriculture à s’impliquer, dans le souci d’éclairer la lanterne de l’opinion. Feu l’illustre Léopold Sedar Senghor s’écriait en son temps : « la raison est hellène, l’émotion est nègre ». Il est souhaitable que les ménagères qui s’abstiendraient de rapporter des légumes à leurs foyers, aient une idée assez claire sur la raison pour laquelle elles renforceraient leur dépendance aux vivres d’importation. Car la vocation agricole du sol vaut un atout à préserver, autant que le sont les frontières nationales.
Dire NON aux légumes sur le marché, une responsabilité d’experts

Les feuilles comestibles courantes à Kinshasa sont entre autres : pondu (feuilles du manioc), biteku teku, matembele (feuilles de patate douce).

Quand des personnes supposées n’ayant pas qualité lancent prennent la parole à travers médias, il est souhaitable des spécialistes ayant droit de regard sur le maraîchage prennent la parole à leur tour, pour faire autorité. Il est possible que dans un coin donné de la capitale, des champignons destructeurs aient envahi des feuilles dans des champs. De là à déduire à quelque épidémie, l’action ainsi amorcée manquerait de logique.

Dans la mesure où, Kinshasa compte vingt-quatre communes, et dans plus d’un marché municipal, les légumes proposées à la clientèle sont de qualité apparente irréprochable. Ci et là, des ménagères prises de panique, s’abstiendraient d’admettre des légumes dans leurs paniers. Pourtant jusqu’alors, aucun bureau d’études n’a clarifié le message véhiculé contre ces plantes.


C’est vous qui le dites :
8443 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant Pollution à Kinshasa/Binza Delvaux : de nombreuses vies humaines en danger
left
Article précédent Alimentation en eau à Kinshasa : Guéguerre entre la REGIDESO et le ministère des finances

Les plus commentés

Politique Fervent Kabiliste jusqu'il y a peu, Henry Magie rejoint Nangaa et l'AFC dans la rébellion

28.03.2024, 14 commentaires

Politique Agression rwandaise : « Un jour d’une manière ou d’une autre, tout ceci s’arrêtera » (Félix Tshisekedi)

26.03.2024, 8 commentaires

Afrique Pour Paul Kagame, l’armée sud-africaine ne devrait pas combattre le M23 « qui défend ses droits »

27.03.2024, 7 commentaires

Politique Diplomatie : Félix Tshisekedi en visite de travail à Lomé ce mercredi

27.03.2024, 6 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance