Prévue à 18h00, c'est finalement à 21h40, heure de Bruxelles, que le président de la république, Félix Tshisekedi, a fait son entrée au palais 12 du palais des expositions de Bruxelles, situé sur le site du Heysel, où l'attendaient de milliers de congolais de la diaspora.
Face à ses compatriotes, le chef de l'État congolais a rappelé son combat pour l'instauration d'un État de droit basé sur une justice distributive, où la loi s'applique à tout le monde de la même manière.
« Nous avons le devoir de continuer ce combat jusqu’à l’instauration d’un Etat de droit. Et cet État de droit doit être soutenu par une justice plus juste, une justice au-dessus de tous, une justice qui va faire son travail pour protéger les citoyens et leurs biens. C’est cela l’État de droit que nous voulons instaurer », a t-il déclaré.
Félix Tshisekedi a également fait savoir qu'il ne va pas s'ingérer dans les affaires judiciaires.
« Croyez-moi, que là-aussi, je ne ménagerai aucun effort pour y arriver. Je ne veux pas de la justice faite par le président de la république ou à la présidence de la république. Je ne suis pas un dictateur et je ne veux pas qu’on fasse de moi un dictateur », a t-il ajouté.
C'est donc une précision que le chef de l'État a donné à une certaine opinion qui interprète son silence de diverses manières sur l’affaire du présumé détournement de 15 millions de dollars américains. Affaire dans laquelle son directeur de cabinet, Vital Kamerhe est cité.
Avant son départ pour la Belgique, Félix Tshisekedi avait reçu Victor Batubenga, inspecteur général des finances, afin de le rassurer et de l’encourager.
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