Société
Sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies (ONU) la communauté internationale a célébré le lundi 06 octobre 2014, la 29e Journée Mondiale de l’Habitat sous le thème « Donnons la voix aux bidonvilles». Fidèle à cette tradition qui date de 1986, l’ONU interpelle chaque premier lundi du mois d’octobre, la conscience collective à une réflexion poussée sur l’état de nos villes et le droit fondamental de chaque citoyen à accéder à un logement décent. A Kinshasa, capitale de la RD Congo, la Société des Architectes du Congo(SAC), par l’entremise de son président l’Ingénieur Claudien Mulimilwa Biankubi, ont élevé la voix en vue de sensibiliser les autorités sur les actions à mener en vue d’améliorer les conditions de vie des habitants de nos bidonvilles.
En effet, il s’agit notamment, d’abord, d’un plaidoyer auprès des décideurs des zones urbaines pour la mise en place des programmes adaptés aux « favelas » congolais. Ensuite, ils recommandent vivement une incitation des différents acteurs de la Société tant du secteur privé que la société civile à participer activement à des discussions sur l’amélioration de bidonvilles et la mise en place de logements adéquats.
Dans un autre registre, les architectes soutiennent une contribution au dialogue politique, à travers les concertations nationales en mettant l’accent sur un long éventail des questions liées à l’intégration et la résorption des bidonvilles dans les villes. Enfin, ils ont affirmé œuvrer au renforcement des capacités des Architectes et des enseignants de l’ISAU et de l’INBTP par la formation doctorale et dont la majorité des thèses se concentrent sur nos bidonvilles tels que NgandaMosolo, Selembao, Kingabwa Grand Monde, et Camp Luka.
Il convient de souligner que le thème de cette édition 2014 vise à cristalliser l’attention de l’ensemble des intervenants du secteur urbain, sur les problématiques afférentes au phénomène des bidonvilles. Elles sont connues : les questions d’habitats insalubres, de densification extrême, d’assainissement, d’accès très limité aux services sociaux de base, d’insécurité, bref, autant de défis qui mettent à mal la vie des populations des « zones urbaines très densément peuplée, caractérisée par un habitat inférieur aux normes et misérable », selon la définition des Nations Unies.
Ces quartiers informels sont des zones urbaines qui n’apparaissent sur aucun plan urbain. Leurs occupants ne sont ni propriétaires, ni locataires du terrain et les constructions sont juridiquement illégales. N’apparaissant sur aucun plan d’urbanisme, ils ne peuvent bénéficier des aménagements urbains tel que les réseaux routiers, l’assainissement, l’adduction en eau, l’électricité, … Dès lors de nombreux problèmes en résultent. Criminalité, sous-alimentation, pauvreté la plus totale, insalubrité, maladie etc. On estime que le taux de mortalité infantile est trois fois plus important dans les bidonvilles que dans les quartiers riches. Les bidonvillois doivent également faire face à des problèmes quotidiens. Par exemple, étant donné l’inexistence de réseaux routiers digne de ce nom, il est parfois bien difficile d’accéder à la ville ce qui isole un peu plus encore ces districts sanitaires.
Les solutions pour la réhabilitation et l’assainissement des bidonvilles sont nombreuses. Mais ces projets sont coûteux et pas assez rentables. L’appui de la communauté internationale est d’une grande importance car elle permet de réunir des fonds colossaux mais apporte aussi ses connaissances.
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