Provinces
Le tribunal militaire de Kananga a commencé jeudi l’instruction du dossier de viol pour lequel trois élèves officiers de l’académie militaire sont poursuivis. Jean Bahati, Patrick Kasereka Kamate et Kamba Kamba sont accusés de viol collectif. Les deux premiers étaient ce jour devant les juges. Le troisième s’était évadé alors qu’il était en détention.Les trois élèves officiers sont accusés de viol collectif, en imposant des relations sexuelles à une fille âgée de 13 ans.
Selon l’accusation, les faits se sont déroulés le 27 juillet dernier dans un hôtel de Kananga puis en brousse au camp Bobozo.
Devant les juges du tribunal militaire, Jean Bahati et Patrick Kasereka ont clamé leur innocence, rejetant les accusations portées à leur charge.
Jean Bahati a notamment déclaré ne pas connaître la victime. Il a fait savoir que le 27 juillet, il avait cours à l’académie militaire entre 8h et 16h.
Kamba Kamba s’était évadé pendant qu’il était en détention dans un cachot de l’académie militaire. Un soldat est d’ailleurs aux arrêts depuis cette évasion. C’est l’adjudant Jelain Makadi. Il est accusé d’avoir facilité l’évasion de Kamba Kamba le 29 juillet. Il est poursuivi ensemble avec les trois élèves officiers.
La prochaine audience du procès est fixée au jeudi prochain.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Les plus commentés
Société Justice : l'ancien vice-ministre des Hydrocarbures condamné à 20 ans de prison
17.04.2024, 14 commentairesEconomie Acquisition de concession arable à Brazza par le Rwanda : une arme de destruction économique aux portes de Kinshasa (Analyse d'André-Alain Atundu)
18.04.2024, 11 commentairesPolitique Ève Bazaiba sur Judith Suminwa : « Elle veut avoir un gouvernement des compétents, des hommes et femmes engagés »
16.04.2024, 8 commentairesPolitique Insécurité au Nord-Kivu : la Belgique s’oppose à l’idée de revoir les frontières congolaises sous prétexte d’une médiation
17.04.2024, 8 commentaires
Ils nous font confiance