Provinces
Au moment où l’État congolais cherche à mobiliser des recettes pour donner au gouvernement les moyens de financer son programme, la fraude et l’évasion douanière se portent bien à certains postes frontaliers de la RDC. Des millions de recettes échappent ainsi à l’État congolais. Dans les provinces de l’Ituri et du Haut-Uélé, la fraude douanière se porte bien.
Des particuliers, généralement fonctionnaires de l’État au sein de l’administration douanière et fiscale, à la solde d’une race d’opérateurs économiques véreux, se servent allégrement. Ils sont souvent couverts par une main noire, considérée comme le cerveau de la maffia qui se terre à Kinshasa, siège des institutions.
Des témoignages concordants rapportent que les provinces de l’Ituri et du Haut-Uélé sont privées des recettes à cause de tous les individus qui ont développé de vastes réseaux maffieux pour détourner des recettes de l’État. Dans ces deux provinces, leurs noms sont connus.
Des sources internes de ces provinces indiquent que les principaux cerveaux de ces réseaux arpentent les bureaux du gouvernement et de la présidence pour alimenter leurs patrons. De ce fait, ils sont tout le temps à Kinshasa, capitale de la RDC, pour corrompre et entretenir les réseaux maffieux. Des observateurs avertis notent que l’instabilité permanente de ces deux provinces serait liée en partie à la persistance des ces réseaux de fraude fiscale et douanière qui font perdre à l’État congolais des millions de dollars américains.
Les présumés cerveaux
Leurs commanditaires, dit-on, n’ont jamais été inquiétés. Des noms sont d’ailleurs cités, tels que Kenda Odu Govule, Kirikou Banga Nguna, Robert Uchaya, Basile Agenongha et bien d’autres.
Les provinces de l’Est, principalement l’Ituri et le Haut-Uélé, sont présentées comme des vrais passoirs où le coulage des recettes publiques fait perdre au Trésor des millions de dollars américains. Au moment où l’État congolais cherche à diversifier les sources des recettes publiques, il est temps de mettre fin à l’anarchie qui gagne les postes frontaliers des provinces de l’Ituri et du Haut-Uélé. On cite à cet effet les postes de Mahagi, Aru, Kengezi-Bazi dans l’Ituri, sans compter ceux de Yambio et Batima dans le Haut-Uélé. À ceux-là s’ajoutent le poste de Kaseni-Tchomia à la frontière entre l’Ituri et l’Ouganda.
La présidence de la République et le gouvernement, s’appuyant sur tous les services des renseignements et le concours de trois régies financières de la RDC (DGI, DGDA et DGRAD), doivent se mobiliser en menant des investigations sur l’identité de ceux qui alimentent la fraude douanière et fiscale en Ituri et dans le Haut-Uélé. Certains, dit-on, ont un pied en Ouganda et dans le Sud-Soudan où ils n’hésitent pas à s’extraire dès qu’ils sont inquiétés sur le territoire congolais.
En Ituri et dans le Haut-Uélé, des millions de dollars américains échappent au Trésor. La nouvelle Agence de la lutte contre la corruption que le chef de l’État Félix Tshisekedi a promis de mettre en place doit répertorier tous ces fossoyeurs des finances publiques de la RDC. Démanteler ces vastes réseaux maffieux, savamment entretenus à partir de Kinshasa, c’est donner l’occasion au Trésor d’augmenter sensiblement les recettes à inscrire dans le budget de l’État.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique Les graves accusations du cardinal Ambongo contre le gouvernement congolais !
20.04.2024, 23 commentairesPolitique Noël Tshiani Muadiamvita : ‘‘La Constitution actuelle empêche la RDC d’aller vite vers le développement’’
19.04.2024, 16 commentairesPolitique Spéculation autour du rôle de Maman Marthe : « Elle incarne la vision prophétique du parti, UDPS, devant guidé l’action politique du Président de la République. » ( Lisanga Bonganga)
19.04.2024, 15 commentairesSociété Justice : l'ancien vice-ministre des Hydrocarbures condamné à 20 ans de prison
17.04.2024, 14 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance
Image d'archives