Politique
L’Asadho, la Lucha, Filimbi et Unis demandent, dans un communiqué commun publié mercredi 9 octobre, « le maintien des sanctions ciblées » de l’Union européenne. Selon ces associations, c’est « une nécessité pour consolider l’élan de la démocratie et anéantir les affairistes politiques ».
Les quatre associations félicitent l’Union européenne et les Etats-Unis pour les sanctions ciblées qu’ils avaient adoptées ces dernières années envers des personnalités congolaises impliquées dans de graves violations des droits de l’homme ou dans le blocage du processus électoral de 2016, retardé par l’ex-président Joseph Kabila jusqu’à décembre 2018.
Ces sanctions « ont contribié à apaiser la situation politique », estiment ces ONG, à permettre l’organisation d’élections et à « nourrir l’espoir d’un peuple assoiffé de justice qu’un jour les auteurs des graves violations et abus pourront faire face à la justice ».
« Le peuple ne soutient pas » la demande de Tshisekedi
Militants de la Lucha manifestant lors de l'arrivée de Felix Tshisekedi à Bunia, le 10 octobre 2019. (© MEDIA CONGO PRESS)
C’est pourquoi ces quatre organisations sont « particulièrement préoccupées par les informations selon lesquelles l’Union européenne envisagerait de retirer sans conditions certaines de ces personnes de leur liste, contrairement aux Etats-Unis, que nous encourageons ».
« Le peuple congolais dans son ensemble ne soutient pas la demande du président de la République Félix Tshisekedi adressée à l’UE sur la levée des sanctions », une demande qui est « destructrice de notre justice » et « contribue à consolider le pouvoir de Kabila », resté maître des services de sécurité et dominant toutes les assemblées législatives après le tour de passe-passe qui a suivi la défaite du candidat kabiliste et de Félix Tshisekedi à la présidentielle.
Obtenir que ces personnes soient traduites en justice
Les ONG signataires rappellent que les personnes visées par les sanctions sont soupçonnées d’implication dans des décisions ayant causé « la mort de centaines de compatriotes », des arrestations arbitraires, des traitements inhumains et dégradants, le sabotage du processus électoral « ou simplement de fabrication des résultats non conformes à la vérité ». Il est donc « incompréhensible » que certains soient retirés de la liste des sanctionnés sans être « au strict minimum légalement traduits devant la justice afin de répondre aux actes graves » dont ils sont accusés.
Et de conseiller à l’UE, avant d’éventuellement lever ses sanctions, d’obtenir de Kinshasa que le gouvernement congolais prenne « des mesures claires » pour traduire les personnes visées en justice; pour réformer la justice et les services de sécurité. Sans quoi, cela reviendrait à « cracher » sur la mémoire des victimes, jugent les ONG.
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