Politique
Une femme comme Présidente de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). C’est l’essentiel de la revendication de la Société civile qui estime que l’heure est venue pour que la représentativité des femmes dans les institutions publiques et d’appui à la démocratie, devienne une réalité, conformément à la Constitution de la République et aux lois de la République.
Tout est parti du mémorandum de la société civile déposé récemment entre les mains de Jeanine Mabunda, la Présidente de l’Assemblée nationale, évoquant, entre autres, plusieurs points liés à la bonne marche du pays.
Dans ce document de quatre pages, outre les questions liées notamment, au budget exercice 2020, trois autres points ont été épinglés, à savoir, la décentralisation, le respect des droits de la femme et la restructuration de la CENI.
Pour la décentralisation, les signataires se sont prononcés pour sa poursuite. Elles exigent la délimitation des entités territoriales décentralisées (ETD).La désignation régulière des organes de gestion desdites entités, ainsi que l’organisation effective des élections locales, étant donné que cette étape est considérée comme le reliquat du processus électoral en cours et qui a abouti à la mise en place de l’institution Président de la République et des deux chambres du Parlement national.
Puis, la Société civile exige tout simplement le respect de la Constitution au sujet du quota réservé à la femme dans les institutions publiques.
Enfin, les signataires exigent la restructuration de la CENI. Elles estiment, par ailleurs, que cette restructuration puisse tenir compte de la dépolitisation de cette institution d’appui à la démocratie.
Et, pour y parvenir, il faudra nommer des technocrates, des véritables experts à l’exemple du Président Corneille Nangaa qui fut un enfant maison.
Mais, le souhait le plus ardent serait de désigner, cette fois-ci, une femme à la tête de la CENI. Une femme et pas n’importe laquelle, mais une fille maison. Et, puisque la désignation des membres du Bureau de la CENI dépend des partis et regroupements politiques, il faut que les forces politiques aient le courage de recruter les enfants-maisons.
Au niveau de la Présidence de cette institution, la Société civile insiste, particulièrement, sur le fait que les confessions religieuses n’aient pas l’exclusivité.
Car, selon des analyses croisées, la composition de la société civile est vaste.
Si l’église a eu à gérer la CENI à 3 reprises,(Malamalu1, Ngoy Mulunda, Malumalu 2, et Corneille Nangaa) cela ne constitue pas une loi, ni une parole d’évangile.
Cette fois-ci, des revendications sont, en effet, montées en épingle du côté de la Société civile pour exiger une femme à la tête de la CENI.
Cette femme-là, insiste-t-on, devra être ‘’enfant maison’’. Tel est le souhait des signataires du mémo adressé à Mme la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda.
Et, au sein de la CENI, ce ne sont pas les compétences qui manquent. Un accent tout particulier devrait également être mis sur l’expertise maison, qui constituera, en même temps, un atout majeur dans la gestion, à l’exemple de l’actuel président Corneille Nangaa dont les prouesses et le sens élevé de professionnalisme électoral ne sont plus à démontrer.
Il faut donc, souligner, ici, que la société civile met déjà en garde contre les enfants maisons fabriqués de toutes pièces, pour assouvir des appétits gloutons, ni des raisons de positionnement politique.
Cette femme à désigner devrait, en principe, jouir d’une expérience accumulée depuis le début de la création de la Centrale électorale jusqu’aux élections du 30 décembre 2018 assorties des opérations de traitement des contentieux électoraux, pour qu’elle capable de bien diriger la CENI.
Des extraits du mémorandum, tels que repris, ci-dessous, en disent long sur le bien-fondé de cette démarche somme toute légitime de la Société Civile.
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