Société
« C’est un constat plutôt positif sur la mise en œuvre de la gratuité. De manière générale, sur toute l’étendue du territoire, on note que 80 %, voire 85 % d’écoles, fonctionnent à travers le pays », a affirmé le coordonnateur de la coalition nationale de l’éducation pour tous (CONEPT), Jacques Tshimbalanga lors de la cérémonie de présentation du rapport de cette évaluation, ce vendredi.
Des points négatifs…
« Néanmoins, il y a, ici et là, des points [sur lesquels on doit veiller], notamment des moments de grève connus dans la province du Kwilu, à certains endroits de la province du Nord et celle du Sud-Kivu. Dans l’ensemble, le point négatif, ce qu’il y a plusieurs enseignants qui travaillent sans être pris en charge. C’est là, la fameuse question des NU [nouvelles unités] et NP [non-payés] qu’il faut encore résoudre », pointe le rapport.
« L’autre constat est qu’avec le flux d’enfants qui rentrent à l’école, les infrastructures scolaires deviennent insuffisantes. Il faut améliorer la capacité d’accueil pour qu’on puisse accueillir beaucoup plus d’enfants », explique Jacques Tshimbalanga.
« Tous ces points négatifs, nous le prenons sous le coup des douleurs d’enfantement », a fait savoir le coordonnateur du CONEPT.
Du financement de la gratuité et mise en garde
Si la CONEPT salue l’appui budgétaire promis au gouvernement notamment par la Banque mondiale, elle met en garde tout de même contre ce qu’elle qualifie d’erreurs du passé.
« On doit très bien se renseigner sur le passé. Le pays a connu des problèmes dans le secteur de l’éducation vers les années 1983 avec le programme d’ajustement structurel Banque mondiale-FMI. Nous sommes partis de 33% du budget national alloué à l’éducation à 17 %, 9 %, puis 0,5% jusqu’à déclencher les années », prévient Jacques Tshimbalanga.
« L’arrivée de la Banque mondiale ne doit donc pas dédouaner l’Etat de pouvoir consacrer le paiement des enseignants et la prise en charge des écoles comme sa charge personnelle relevant du budget intérieur. Que l’argent apporté par des partenaires puissent s’occuper des autres aspects afin de garder la mission régalienne de l’État et de prévenir que l’arrêt du financement extérieur, de l’appui de la Banque mondiale, ne puisse encore, une fois, toucher le système éducatif congolais», recommande le rapport.
De l’apport des provinces
« En ce qui concerne les provinces, nous recommandons aux gouverneurs et aux assemblées, aux institutions provinciales de se souvenir que, constitutionnellement, elles ont la mission, l’attribution de l’enseignement primaire et secondaire. Les charges devraient être partagées. Les provinces collectent les impôts, des droits, taxes et redevances à leur niveau et c’est ce qui fait que les institutions provinciales fonctionnent. Il est donc important que les provinces consacrent, à leur tour, un budget à l’éducation », estime le CONEPT.
« Nous proposons qu’au moins 20% des budgets des provinces soient consacrés à l’éducation, de la même manière qu’on peut le faire au niveau national, pour que l’éducation soit prise en charge de manière participative par tout le monde », formule cette structure de la société civile.
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