Religion
La Cour suprême indienne a autorisé samedi 9 novembre la construction d'un temple hindou à Ayodhya (nord) sur un site disputé où une mosquée avait été détruite en 1992.
Cette décision fait craindre de nouvelles violences entre les deux communautés. La destruction de l'ancienne mosquée en 1992 par des nationalistes hindous avait provoqué de sanglantes émeutes intercommunautaires et fait 2000 morts.
La sécurité a été renforcée à Ayodhya, où des milliers de membres des forces de sécurité ont été déployés, dont des policiers anti-émeutes, et tout rassemblement a été interdit.
Dans son arrêt, la plus haute juridiction indienne a ordonné que le site soit confié à un trust qui y construira, sous certaines conditions, un temple hindou, tandis qu'un autre terrain sera remis à des groupes musulmans pour y bâtir une nouvelle mosquée.
Selon la presse indienne, la Cour a estimé que des preuves archéologiques montraient qu'une structure «d'origine hindoue» avait été construite sur le site avant la mosquée.
Le premier ministre Narendra Modi s'est immédiatement félicité de ce jugement, en affirmant qu'il réglait «à l'amiable» une querelle datant de plusieurs décennies entre la majorité hindoue et la minorité musulmane du pays. Pour le chef du gouvernement, «ce verdict va accroitre encore la confiance de la population dans les processus judiciaires».
Le ministre pakistanais des affaires étrangères Shah Mehmood Qureshi a lui estimé que le jugement «plonge les musulmans d'Inde dans l'incertitude et les expose à un manque de sécurité et de protection».
L'arrêt de la Cour suprême devrait, selon les autorités, mettre un terme à des années de polémique et de violences autour de la mosquée du XVIe siècle détruite en 1992 par des nationalistes hindous. Ceux-ci, parmi lesquels les partisans du Bharatiya Janata Party (BJP) du Premier ministre Narendra Modi, croient que Ram, leur dieu guerrier, est né à Ayodhya et que Babur, le premier souverain musulman de l'empire moghol, y avait fait construire la mosquée Babi sur le site d'un temple hindou.
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