Lomami : un homme de 57 ans se donne la mort par pendaison à suite à l'infidélité de sa femme

Un homme de 57 ans, père de 6 enfants répondant au nom de Ngandu Kasonga alias Kisingere, s’est donné la mort par pendaison, dans la nuit du jeudi au vendredi 15 novembre autour de 3 heures du matin. Le drame s’est déroulé dans son domicile situé au numéro 11 de l’avenue Bukama, quartier Katoka (ex-Kamisangi), dans la commune de Bondoyi dans la ville ferroviaire de Mwene Ditu, province de Lomami.

C’est sa femme qui l’a découvert, « suspendu à un manguier » après avoir constaté l'absence, sur le lit, de son conjoint. Prise de panique, elle a aussitôt alerté son voisin le plus proche de cette découverte macabre, et la police informée, a dépêché une équipe sur le lieu du drame afin de s’enquérir de la situation. C’est au cours de l’enquête qu’elle apprendra de l’épouse du défunt, que ce dernier s’est suicidé à cause de « mon infidélité… ».

En effet, deux jours avant, soit le 13 novembre, son mari, rapporte-t-elle, s’était entretenu avec une dame du quartier qui lui faisait part de « mon infidélité et lui a même affirmé que les enfants qu’il élevait n’étaient pas siens ». « Ce qui est totalement faux », s’est indigné la veuve qui du reste fait face à sa belle-famille portant les mêmes accusations.

La police qui est arrivée sur le lieu du drame depuis 6 heures du matin a attesté que la pendaison est bien la cause du décès. Cependant, ne pouvait couper la corde maintenant la dépouille au manguier que moyennant une chèvre de la famille éprouvée. Sans moyens financiers, il a fallu attendre l'arrivée aux alentours de 9 heures du bourgmestre de la commune de Bondoyi, Richard Kazadi Kalombo, pour décanter la situation. C’est ce dernier qui a donné l'ordre au chef de quartier Katoka de rompre la corde après la résistance de la police.

D’après le constat des services de sécurité locale, c’est au tour de 09h45 que la dépouille de monsieur Ngandu Kasonga a été rendue à sa famille.

Rappelons que c'est le deuxième cas de pendaison enregistré à Mwene Ditu, en l'espace d'un mois. Le 1er s'était produit au quartier Musampi dans la même commune.