Provinces
S’adonner aux activités agricoles devient de plus en plus une activité principale pour la plupart des femmes de la ville de Kikwit. Ce ‘’job’’, selon plusieurs témoignages, permet de nourrir des familles ; de scolariser les enfants et de soulager, même à petit feu, quelques besoins.
C’est le cas avec Viviane Lengelo, présidente du Conseil d’administration du Regroupement des femmes en action pour le développement intégral (REFADI), une des structures féminines qui intervient dans le domaine de l’agriculture, de l’éducation civique et du développement durable dans cette ville et de ses environs.
Lengelo a une ferme de plus de 10 hectares à Kimbinga, un des sites agricoles de la province du Kwilu situé à six kilomètres de Kikwit dans le sud-ouest du pays.
«Cette ferme était achetée lorsque mon mari était encore en vie. Là je développe la culture des maniocs, des maïs, le maraichage etc. Cette année je viens d’ajouter des palmiers à huile sous forme d’une petite plantation. C’est grâce à ces activités que je scolarise mes enfants et je deviens autonome économiquement», témoigne-t-elle.
Elle ajoute que les fruits de cette ferme l’aide aussi à faire tourner les activités du REFADI.
D’autres femmes parcourent de longues distances à pied pour accéder à leurs champs. Malgré la distance les femmes demeurent déterminées.
«Mes champs sont à Mudikonga à trois km de Kikwit. Je quitte ma maison à 4h30 ou à 5h00’ pour marcher jusque-là. J’y arrive après une à deux heures. Je n’ai plus d’autres activités à part mes champs», dit Philomène Mwono, une des femmes paysannes de la commune de Nzinda à Kikwit 3.
Selon elle, s’il n’y avait pas d’activités agricoles ce serait très catastrophique pour la plupart des familles.
Quant à elle, Mamy Songoli, 47 ans, loue quelques fois des jeunes pour défricher ses champs. «Je choisis des jeunes qui sont très courageux pour que le travail aille bon train. Mon mari est devenu maladif. Heureusement que ces jeunes sont compréhensifs. Il suffit que je prépare du ‘’luku’’ pour eux et un peu d’argent qui varie entre cinq et 10.000 Francs congolais (soit de 3,1 à 6,2 dollars américains) pour que tout aille bien», explique-t-elle.
Claudine Munkayala, elle, et son amie Claire Mpoto, dans la commune de Lukemi, s’adonnent plus au maraîchage : «Nous n’avons plus de force pour parcourir de longues distances. Nos maraîchages se font proche du ruisseau Lukemi», témoigne-t-elle.
La province de l’ex-Bandundu, à l’instar de plusieurs autres provinces du pays, est réputée agricole depuis des années. Les spécialistes en la matière estiment que le gouvernement congolais se doit de mettre sur pied une bonne politique agricole pour faire émerger l’économie du pays.
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