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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Style et Beauté

Church’s : le succès toujours en marche de souliers intemporels

2019-11-29
29.11.2019
2019-11-29
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Les noms des modèles de référence de la manufacture anglaise servent plus que jamais de mots de passe aux amateurs de beaux souliers. Décodage d’un succès toujours en marche.

Certains entrent chez Church’s comme en religion. Il est même des «calcéophiles» très pratiquants. Ils ont leur langage et leur code de reconnaissance, invoquant souvent des noms devenus emblématiques. Premier ministre, Tony Blair ne se rendait pas au Parlement pour la séance des questions hebdomadaire sans chausser ses Church’s porte-bonheur: des Chetwynd Ènoires. Un modèle adopté en marron par Pierce Brosnan lorsqu’il jouait le rôle de James Bond. L’agent 007 aura aussi une préférence pour les Diplomat, noires et finement fleuries de perforations, ou les Presley à boucles. Mr Bean, alias Rowan Atkinson, ne jure que par les Burwood.

Lancé dans les années 1970, ce richelieu classique tout-terrain, à double semelle et trous sur cuir non tanné afin de laisser évacuer l’eau lors d’un usage sur terrain mouillé, est l’un des modèles à succès de la manufacture anglaise depuis plusieurs générations. Chez les amateurs de la marque, les noms ont leur importance.

Les fidèles en égrènent la litanie avec une gourmandise savante. Consul, Shannon, Waltham, Hamersham, Pembrey, Whitworth… de cette récitation se dégage une certaine poésie. Il y a quelques années, l’anglophile Bernard Rapp l’évoquait dans son délicieux livre Quality, objets d’en face : «“Consul, Diplomat, Chetwynd ou Burwood… Tout mon argent de poche pour une paire de Church’s!” Cette supplique shakespearienne résonne encore dans la cour de récré du lycée Janson-de-Sailly. Il y a peu, avoir vingt ans et une paire de Church’s était le chic du chic de l’adolescent des beaux quartiers.»

Petite et grande histoire

Rien n’a vraiment changé, et certains modèles font toujours référence. «Nous avons des chaussures qui sont nos meilleures ventes depuis 50-75 ans. Ces modèles sont intemporels, ce sont des icônes depuis de nombreuses générations, confirme Anthony Romano, président de la marque. Elles ont résisté à l’épreuve du temps, aux changements de mode et aux exigences des consommateurs. Elles sont pertinentes aujourd’hui et, avec les bonnes stratégies, elles le seront demain.» Ces démarches vertueuses, la griffe, passée sous le contrôle du groupe Prada depuis près de vingt ans, mais qui s’est complètement réimplantée sur son territoire d’origine, les pratique avec application, en misant sur l’excellence de ses savoir-faire traditionnels. C’est dans ses ateliers de Northampton, à une heure et demie de Londres, que des mains qualifiées donnent naissance à ces modèles emblématiques.

Issu de la tradition diplomatique, le Consul, un sobre et très élégant richelieu à bout droit, est produit depuis 1945. Inchangé, il s’offre aussi une digression contemporaine, avec une interprétation en cuir St James, la peau texturée spécialement élaborée pour la maison et dont le nom évoque non seulement l’adresse historique de la manufacture de Northampton mais aussi, bien sûr, le quartier statutaire du pouvoir à Londres. Loin de ces contrées, le Shannon, un derby composé d’une seule pièce de cuir, lisse et épurée, sans marques ni défauts, assume l’héritage décontracté des landes brumeuses, avec ses doubles semelles, autant que le swing des années 1970 par son brillant. Sa simplicité est une coquetterie car l’amateur se rendra vite compte que ses coutures complexes nécessitent une réalisation manuelle minutieuse par des artisans spécialisés afin de former des motifs en demi-lune sur l’œillet.

Des empeignes de cuir pleine fleur en attente de montage.

Ces petites histoires se mêlent souvent à la grande, comme l’illustre le mocassin Pembrey conçu à l’origine comme un confortable chausson d’intérieur pour le roi George VI. Comment par ailleurs ne pas se souvenir de John Steed dans Chapeau melon et bottes de cuir autant que des jeunes Mods de Carnaby Street avec la Chelsea boot Amberley? Héritée de la tradition cavalière avec ses soufflets à élastiques, elle est à la pointe du chic depuis les années 1960 sous une flanelle comme un denim.

Réputée pour ses tanneries, la cité médiévale de Northampton compte dès 1642 une dizaine d’artisans bottiers. En 1873, Thomas Church et ses trois fils vont contribuer à la modernisation du processus de production en regroupant sous un même toit les artisans travaillant d’ordinaire chez eux.

«La marque a commencé à fabriquer des chaussures sur mesure pour messieurs il y a plus de 400 ans, avant d’ouvrir son usine à la fin du XIXe siècle. À cette époque, Church’s fabriquait toutes sortes de chaussures, pour hommes et pour femmes. Des souliers formels, bien sûr, mais aussi des chaussures pour la campagne ou le sport, des bottes respirantes, des souliers à talons hauts, et bien plus encore, souligne Anthony Romano. Le défi aujourd’hui consiste à toujours créer un produit intemporel et désirable, pertinent aujourd’hui et dans le futur. Pour chaque nouveau modèle, qu’il s’agisse d’une chaussure en cuir traditionnelle ou d’une sneaker, nous nous engageons à fournir tout d’abord un produit de qualité avec des matériaux haut de gamme, construit par des artisans, prenant le temps de faire les petites choses qui font la différence et en trouvant naturellement cette forme et d’autres éléments de design qui, nous l’espérons et nous le pensons, deviendront une icône du futur.»

Une quête de durabilité qui n’interdit pas de temps en temps une incursion dans l’univers de la mode, comme en témoigne le lancement récent du modèle CH873, une sneaker néorétro faite main, aux matières contrastées et surpiquées, arborant fièrement l’Union Jack sur son talon. Entre tradition et modernité, la maison anglaise marche bien sur ses deux pieds.


Le Figaro / MCP, via via mediacongo.net
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